LIGUE ( JOURNÉE) / NICE - METZ ( HEURES) « J’étais obnubilé par le but »
Christophe Meslin alias « Poussin » n’a laissé que des bons souvenirs aux supporters du Gym. Il vient les partager avec eux au Café des Aiglons de 13h30 à 14 heures, juste avant Nice - Metz
Il n’a pas changé Poussin. Toujours aussi affûté. Toujours aussi compétiteur. Sauf qu’à ans, c’est désormais raquette en main qu’il écoeure ses adversaires. Il a débuté le tennis il y a cinq ans seulement et est déjà classé /. Les connaisseurs apprécieront la performance. Rendez-vousaété pris « Chez Olive », avenue Félix Faure, vendredi midi. En terrasse, au soleil et devant un bon plat de pâtes, l’ex-buteur du Gym(-), grand artisan de la remontée en , s’est replongé dans son aventure au Gym. Le club d’une ville où il a passé ses plus beaux moments de footballeur et dans laquelle il est revenu vivre après sa carrière, en . Parce qu’ici, il est chez lui. C’est Janick Tamazout qui m’a d’abord appelé commeça. Amon arrivéeàNice, il me restait encoreunpetit duvet de cheveux blonds sur la tête et je pense que ça vient de là. Les autres joueurs de l’équipe ont ensuitepris le relais, puis les supporters et les médias. Depuis, c’est resté. Tant et si bienque des gens ne connaissentmême pas mon prénom. Ils m’appellent Poussin ! Ça vous plaît comme surnom ? (Il sourit). Il y a toujours mieux, mais il y apireaussi. Poussin, c’est plutôt mignon ! Votreprénomest Christophe mais il est écrit Daniel sur votreétat civil... Oui, ilyaeuunoubli sur mon acte de naissance. Je m’appelleChristophe Daniel Yves Meslin mais ilaété omis Christophe à l’époque et mes parents n’ont jamais fait rectifier. D’ailleurs, çam’a déjà joué des tours. Un jour, alors que je devais faireun essai en Turquie, à Antalyaspor, unagent m’avait pris un billet d’avion au nom de Christophe Meslin. Mais la douane ne m’a jamais laissépasser car, sur mon passeport, était écrit Daniel ! Jen’ai pupartir que le lendemain le temps de faire changer lebillet. Avotrearrivéeà Nice, vous avez viteété le chouchou... Oui, j’ai passé une première année fantastique en Super D, celle de lamontée. Je marchais sur l’eau. Non seulement, je marquais des buts, mais la plupart étaient très importants. C’est laplus e belle période de ma carrière. Je pense aussi que les gens aimaient ma façond’être sur le terrain. J’étais hargneux, teigneux, toujours à fond. Je mouillais le maillot. Le joueur le plus fort avec qui vous avez joué ? Si je devais n’en citer qu’un, c’est Jocelyn Gourvennec à Rennes. Il avait une telle facilitéballe au pied. EtàNice? Lilian Laslandes. Un joueur très intelligent. On était très complémentaire. Lui jouait en et demi et je tournais autour. Ilmedisait même de ne pas faire les efforts défensifs, c’est lui qui s’en occupait. Laslandes aimait bien faire la fêteaussi... Oui et il ne s’en cachait pas. Mais il était toujours irréprochable sur le terrain. Je me rappelle qu’après un Bordeaux - Niceoùnous avions décroché lenul (-), il nous avait emmenés faire le tour des bars avec Sammy Traoré et on avait terminé dans le restodont il était propriétaire. Le lendemain matin, je n’ai pas pu me lever ! Sammyme tirait par les pieds pour me sortir du lit, mais c’était impossible ! Du coup, j’ai raté l’avion pour rentreràNiceet j’ai dûen prendreunautredans l’après-midi (il se marre). Comment se passaient les mi-temps en général ? On sortait. Aune époque, après le matchdu samedi soiràdomicile, onallait Non, jamais. Mon obsession,