Difficile à avaler
Les Niss’Angels qui croyaient avoir accroché les prolongations contre le Hainaut Basket se sont fait surprendre dans les derniers instants de la rencontre
Les défaites ne sont jamais agréables. Mais celle-là restera encore un peu plus longtemps dans les esprits. Les basketteuses niçoises se sont inclinées contre un concurrent direct au maintien (75-77) et devraient ressasser cette fin de match mal négociée. Les Amandinoises ont de leur côté une nouvelle fois prouvé qu’elles ne réussissaient vraiment pas aux joueuses de RachidMéziane. Le Cavigal a cherché, s’est accroché mais n’a jamais trouvé les solutions pour veniràbout des Green Girls. Pas de stars dans cette équipemais un collectif bien huilé et solidaire en l’absence de ses deux intérieu-
res américaines Monroe et Roberts. « Je suis très fière de mes coéquipières. On a joué avec le coeur, c’est un réel atout et c’est comme ça qu’on décro
che les victoires » , confiait Cousseins-Smith, la meneuse de Saint-Amand, tout sourire après la première victoire à l’extérieur de son équipe. Toujours handicapé par l’absence des deux meneuses Aubert et Duchet, Nice a de son côté montré de la fébrilité dans la construction du jeu et pourra regretter le nombre élevé de balles perdues (18). Et ce, malgré la performancede lacapitaine Bär, forte d’un double-double (16 points et 11 passes décisives). « Sur l’ensemble de la rencontre, Hainaut-Basket mérite amplement sa victoire. Ilaété devant la plupart du temps. La fin de matchest difficile, mais on aurait dû faire le travail avant » , reconnaissait l’entraîneur azuréen Rachid Méziane, particulièrement affecté par le résultat. Les deux équipes ont joué avec leurs armes, Nice profitait des espaces à l’intérieur (42 points) alors que les Amandinoises étaient bien plus efficaces loinde lapeinture.
Mbuyamba au buzzer
La vivacité du trio CousseinsSmith, Hejdova, Garcia faisait mal aux Niss’Angels qui ont souffert de l’adresse des visiteuses à 3 points (53%). Les coéquipières de Kamba auraient pu espérer mieux dans cette rencontre équilibrée, où aucun score des trois derniers quarts ne dépassait deux points d’écart. C’était sans compter sur l’envie et la fougue des protégées de Fabrice Fernandes,