La grippe corrézienne
À l’origine de cette épidémie qui décime les malades, rend inhospitaliers les hôpitaux et offre à Marisol Touraine un chant du cygne dont elle se serait bien passée, le seul vrai responsable se nomme François Hollande. Alors qu’il était encore enbonne santé apparente quand au mois de mai on lui a fait précipitamment quitter la Corrèze, en décembre les Français l’avaient déjà pris en grippe. Aucun traitement n’a pu le guérir. Ni lemariage pour tous, ni le pacte de compétitivité, ni les emplois d’avenir. Ainsi, depuis près de quatre ans, l’ancien maire de Tulle a-t-il contaminé en leur donnant l’accolade les gouvernants étrangers et les nouveaux décorés. Ses tournées en province ont inoculé le virus aux enfants en bas âge que tendent vers les chefs d’État les parents qui ont de plus en plus de peine à les nourrir. Pire: son élocution syncopée lui a fait postillonner vers les premiers rangs de ses auditoires des milliers de bacilles activés par le -. Par le biais de la jeune actrice préposée au renouvellement des rideaux du palais présidentiel, lemal s’est propagé dans le monde du spectacle avant de menacer les politiciens. Des ministres– Manuel Valls en tête – ont déserté le gouvernement tandis que les frondeurs allaient se faire vacciner à la gauche de la gauche. Les socialistes qui, en désespoir de cause, ont été consultés le professeur Macron au service des urgences idéologiques conservent de graves séquelles: ils ne savent plus où ils vont…