Monaco-Matin

Cannesyacr­u

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Cannesadon­né du filàretord­reàson hôte, avant de baisser un peu de régime en fin de match. Le passeur tricolore, Pierre Pujol, était préservé, victime d’une élongation à lacuisse. Misant sur la percussion de leur duo offensif Zass-Carle, les Azu- réens font mieux que rivaliser (6-8). Les attaquants ont la partbelle, mais c’est au bloc que les Cévébistes trouvent la parade. LeCVBahaus­sé la jauge au contre pour prendre les commandes (17-14). Mais les services de Rossard permettent une remise à niveau (22-22), que Boyer se charge d’effacer : 25-23. Chaumont ratait ensuite les premiers échanges du deuxième set (0-4), avant de trouver les armes pour combler l’écart, grâce au service (8-9) et au dépassemen­t de fonction (13-12). Les Cannois sont loin d’être résignés, à l’image de leur organisati­on défensive très efficace, bonifiée par leur réalisme 19-22, 23-25. Le gain du dernier set agalvanisé des Azuréens qui croient en l’exploit (6-8). Et même si les Cévébistes gardent des solutions sur leur banc fourni (14-12), la résistance cannoise reste problémati­que pour les Haut-Marnais (19-19). Les entrées de Jorna et de Chauvin font cependant leur effet. LeCVB52 l’emporte : 25-23 en 27’. Avant de s’offrir l’ultimeacte­malgré un service précaire 25-21. Arnaud Josserand (coach de Cannes) : «C’estrageant!Onmanquede­régularité surdesdéta­ils,des“petitsball­ons”qu’on négociemoi­nsbienqu’euxàdesmom­ents importants­etdesconsi­gnespastou­jours respectées. Forcément,sil’on avait pu prendreuno­udeuxpoint­sfaceaulea­der deLigueA,legroupeau­raitabordé­leduel face àNantes avec un brin de confiance nonnéglige­able.Saufquelà,onva“jouer notrevie”etj’aipeurquel­apressions­oit importante et pas facileàgér­er pour les joueurs.»

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