Leaders Cup : l’ASMdéfend son titre
Elle est fabriquée dans la même usine que la petite française mais, hormis ses moteurs, la nouvelle Nissan Micra n’emprunte aucun élément à la Clio. Une citadine bien à part, qui entend faire entendre ses arguments.
Celle qui débarque dans un petit mois est plus longue, plus basse et plus large que sa devancière, qui a connu une carrière confidentielle dans nos contrées. Si la nouvelle Nissan Micra a de faux airs de Renault Clio, elle s’en distingue avec un zeste d’allure en plus, un air trapu et dynamique à la fois, notamment de profil, grâce à son toit plongeant et flottant. La ligne de caisse, comme taillée à la serpe, opère un décrochage au niveau des portes arrière, accentuant l’impression d’avoir affaire à un coupé. Or la Micra n’est disponible qu’en version cinq portes. Celles de l’arrière sont parfaitement intégrées, avec des poignées escamotées dans les montants arrière, peints en noir. L’effet est encore plus réussi que sur sa cousine française. Fabriquées dans la même usine, à Flins, la Renault Clio et la nouvelle Nissan Micra n’adoptent paspour autant lesmêmesplateformes. La Clio doit être renouvelée d’ici deux ans. Or Nissan n’a pasvoulu attendreet reprend, pour cela, la base roulante de la Note, épaulée de béquilles électroniques efficaces : l’« Active Trace Control », un dérivé de l’ESP qui réduit le sous virage de l’auto, et l’« Active Ride Control », qui réduit les oscillations des suspensions pour mieux absorber les mauvais revêtements routiers. Cette base roulante procure un confort et une tenue de route qui placent la franco-japonaise dans la bonne moyenne du genre, tout comme ses moteurs, déjà connus sur la Clio. Le 3 cylindres turbo essence de 90 ch de notre version d’essai estàson affairesous le capot de la petite Nissan. Il dispose d’un couple suffisant pour ne pas avoir à trop jouer avec les cinq rapports de la boîte manuelle, en attendant la boîte auto CVT attendue d’ici un an.