« Une condamnation serait injuste »
pas être traduite en justice. Le délit de solidarité n’existe plus depuis . Ce qu’il a fait ne mérite pas la prison ni rien du tout ! » De l’autre côté des Alpes, le cas de Félix Croft interpelle également. « Il commence à y avoir une prise de conscience des Italiens, unmouvement qui grandit, assure Elena Elia, vice-présidente de l’association Mico à Cuneo. En travaillant avec les migrants, nous constatons les dysfonctionnements du système actuel. Or ces personnes fuient la guerre et la pauvreté. Ceux qui les aident ne peuvent donc être considérés comme illégaux. » Lamine, dumouvement Arti Migranti, soutient lui aussi le Français « parce qu’il a fait une belle chose. Il a agi par simple humanité. »
« Solidari con te Félix ». « Solidaires avec toi Félix » . En italien ou en français, la solidarité s’exprime sans frontières, hier, aupalais de justice d’Imperia. Proches, militants associatifs, citoyens révoltés : près de quatre-vingts personnes sont venues soutenir Félix Croft. « Je suis venu parce que c’est mon neveu. Mais aussi parce qu’il risque une condamnation complètement injuste, estime Jacques Carini, Cagnois de ans. Porter assistance à des gens ne devrait pas être réprimandé ! Sinon, on va se méfier de tout le monde... » Venue à titre personnel, Cathie Lipszyic, d’Amnesty International Nice, rappelle la position de l’association en la matière : « Toute aide, quelle qu’elle soit, ne devrait