Grasse revient de loin
Menés 15-29 à la 67e minute, les Grassois ont marqué deux essais transformés en fin de rencontre leur permettant d’accrocher le match nul face à Lavaur
Une nouvelle fois, les Grassois ont entamé le match de la pire des manières. La semaine dernière, face à Mâcon, ils avaient encaissédeux essais en deux minutes. Cette fois, ils en ont pris un seul. Sur l’une des toutes premières actions, Lavaur envoie le ballon d’une aile à l’autre, ladéfense est en retard, l’ailier conclut : 0-5. Pas à leurs avantages offensivement, les hommes de Marc Ravanello s’en remettent à la botte de leur ouvreur pour rester au contact. Les Aveyronnais, quant à eux, dominent mais commettent trop de fautes. En attaque, rien à redire. Ils surprennent une nouvelle fois la défense adverse sur une percée plein axe d’Hecker à l’entrée des 22 m. En fin de première période, Lavaur profite d’une penaltouche pour mettre lapressionà10mde l’en-but : ballon porté, jeu au près, pick and go... Cette fois, la défense de Grassene cède pas : 9-12 à la pause.
Dahbi in extremis
Au retour des vestiaires, le ROG prend les devants par deux nouvelles pénalités d’Arrate. La réaction des visiteurs est immédiate. Après une bonne réception en touche, le ballon arrive jusqu’au second centrequi déborde. Nouvel essai pourHecker et ses coéquipiers : 15-19. Grasse s’appuie sur sa mêlée pour obtenir une nouvelle pénalité, cette fois Arrate loupe les poteaux. Hecker, intenable, profite de l’infériorité numérique des Azuréens pour s’offrir un troisième essai sur un nouveau débordement. Dans la foulée, Lavaurpasse une pénalité supplémentaire : 1529. Le ROG rentrealors dans un temps fort. Après une énième faute adverse, l’ar- bitre siffle logiquement un essai de pénalité en leur faveur. Sur la dernière action, Dahbi, le pilier remplaçant, aplatit en force : 29-29. Mathieu Bonello, le coach de Lavaur, était logiquement déçu : « C’est clairement des points perdus. On mène de 14 points. On les a laissés revenir dans la partie. On ve-
nait ici pour gagner mais on a eu du mal à gérer nos temps faibles » . Ravanello
était, lui, surpris : « C’est un nul inespéré, on ne se le rend pas facile. On est constamment mené au score. Revenir dans les dernières secondes du match en ayant autant de retard, c’est magnifique! »