Une journée en campagne
IRA, IRAPAS ?
Fin du suspense demain quantàune éventuelle candidaturede François Bayrou. Le président du MoDemaeneffet annoncéhier à l’AFP qu’il fera une « dé
claration à lapresse » , à h précisément. Fervent soutien d’Alain Juppé, candidatmalheureux de la primairede la droiteet du centre, le mairedePau ne goûteactuellement que très peu aux affaires qui éclaboussent François Fillon et n’apas hésité à le faire savoir ces dernières semaines dans les médias. Comme sur la chaîne LCP, par exemple, où il a réitéré son refus de soutenir le candidat LR, précisant: « Comment faireune campagne électorale dont tout l’axe était de demander des sacrifices aux gens, de faire travailler davantage les salariés et les fonctionnaires sans les payer davantage, de s’émouvoir qu’on puisse accumuler un certain nombred’allocations, s’indigner de ce qu’il y avait des gens qui recevaient des aides alors qu’ils ne travaillaient pas. Cette campagne estàmes yeux impossible à faire. » De quoi y voir indicequant à sadécision de demain?
LA BOURDE DU JOUR
Elle est signée Valérie Pécresse au micro de Jean-Jacques Bourdin, hier matin, sur RMC/BFMTV. Elley a enchaîné quelques punchlines jusqu’à cettephrase malheureuse à l’endroit de Jean-Luc Mélenchon
et Marine Le Pen: « Sur le programme, pardon mais la sortie de l’euroqui est proposée à la fois par Mélenchon et Marine Le Pen, on a vu ceque ça donne en Grande-Bretagne [elle devait sûrement vouloir direauRoyaume-Uni, d’ailleurs,
ndlr]. % debaisse de la Livre, ça veut dire % deperte de pouvoir d’achat pour tous les salariés, tous les retraités. % deperte de pouvoir d’achat au bout d’un mois, voilà ce que c’est que le programme de Marine Le Pen, doncàun
moment faut qu’on le dénonce. » Voilà, voilà. Pour rappel, leRoyaume-Uni n’est jamais sorti de l’europuisqu’il n’y est… jamais entré. Ce dont la présidentede la région Ile-De-France s’est rappelée quelques heures après, indiquant sur Twitter: « Vous l’aurez compris, je voulais évidemment parler de l’Unioneuropéenne » . Évidemment…
FAUX RENONCEMENT
Selon Le Parisien paru hier, François Fillon aurait pensé à retirer sa candidature à l’Élysée. C’est du moins ce qu’il aurait confié à… Nicolas Sarkozy, lors de son déjeuner du février. Le candidat aurait ainsi expliqué à l’ancien Président « combien cette criseaété brutale pour lui et sa famille » selon le quotidien « au point, lui a-t-il même confié, d’avoir vraiment songé à se retirer de la course! ». Des doutes qui se sont, depuis, visiblement dissipés.