La JCEM lance ses rendez-vous networking grâce à Laetitia Mikail
À la Jeune Chambre Économique de Monaco (JCEM), Laetitia Mikail, 32 ans, juriste chez Moores Rowland, insuffle son dynamisme et son ambition. Mais pas en tapant du poing sur la table. Bien plutôt avec une énergie sans faille, avec la compétence d’un CV bien rempli, avec juste ce qu’il faut d’expérience pour n’être plus junior et aussi avec une appréhension fine du tissu monégasque. Enfant du pays new generation, la « directrice Business Network Events 2017» pour la JCEM parle l’anglais sans accent tout en ayant un petit quelque chose irrésistiblement local. Ce petit quelque chose fait de jovialité, de chaleur humaine, d’entrain et d’attachement réel et sincère pour le pays.
« En trois semaines »
Alors avec tout cela, et l’équipe des jeunes actifs de la JCEM, notamment, Olivier Mura, président national, elle a lancé lundi soir une nouvelle série de rendez-vous dédiés au networking. «Nous avons fait tout cela en trois semaines », lance-t-elle. Tout cela… c’est-à-dire une soirée à la Villa Sauber de plus de cent invités, dont l’ambassadeur Henri Fissore, avec visite privée de l’exposition « Poï Poï » et discussion sur le thème du marché de l’art. Un sujet qui a ses contradictions et ses extravagances pas seulement dans la lecture esthétique de l’oeuvre mais dans un microcosme où l’argent a remplacé la culture. C’est en tout cas ce que dit regretter Cristiano Raimondi, responsable du Développement et des projets internationaux au Nouveau Musée National de Monaco. «Il y a une dérégulation totale du marché de l’art. On ne juge pas le talent d’un artiste sur les adjudications des oeuvres dans les ventes aux enchères. » Pierre Médecin, administrateur-délégué de la Société d’Exploitation et de Gestion des Entrepôts de Monaco et conseiller technique au département des Finances et de l’Économie, a, quant à lui, présenter la Segem, un port franc de 1000 m2 pour oeuvres d’art, bijoux ou collections de monnaie. « C’est Fort Knox, et un outil intéressant qui a permis aux douanes de récolter cinq millions d’euros de droits. » En marge des rencontres parfois conventionnelles, Laetitia Mikail a su créer au sein de la JCEM un rendez-vous à son image. Prochaine date en juin.