«Territoire riche de son littoral et de sa ruralité»
Au terme de ce conseil communautaire exceptionnel, Jean-Claude Guibal n’a pas manqué de faire le point sur les enjeux qui attendent la Carf. Un programme de travail sera ainsi rapidement engagé. Pour élaborer un projet de territoire d’ici à mai 2017, relancer le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) dans la foulée, décider des projets à inscrire au contrat régional d’équilibre territorial (CRET), définir les délégations des viceprésidents. «Il faudra faire en sorte que chaque maire soit maître d’ouvrage pour les projets réalisés sur sa commune », précise-t-il. Il sera également question d’aller vers davantage de mutualisation. « Il serait bien que les communes s’harmonisent pour l’augmentation de la taxe d’habitation pour les logements secondaires ou pour ce qui a trait à la voirie », donne pour exemple le président.
Nouveau chapitre
Et d’ajouter qu’à la fin de l’année 2 017 seront organisées des Assises du développement de la Carf. « Elles mettront en place le conseil de développement, rendront public le projet territorial, feront le point sur la promotion touristique… ». Et aborderont plus largement «le nouveau chapitre de l’histoire de la Carf ouvert par la loi NOTRe », résume-t-il. Aux maires qui pourraient se montrer inquiets face à l’avenir, Jean-Claude Guibal se veut rassurant : «La Direction générale des collectivités locales a tendance à vouloir renforcer l’intercommunalité au détriment des communes. Mais il ne s’agit pas de continuer à dépouiller ces dernières. Ce serait mortel pour les espaces ruraux et semi-ruraux », qui constituent plus de 70 % du territoire de la Carf. « Il faut que l’on développe tout ce qui concerne la valorisation territoriale ». Autrement dit, l’agriculture identitaire. De manière à mener à bien le «défi de créer un territoire aussi riche de sa ruralité que de son littoral », conclut-il.