« Ils doivent bien rigoler »
Très en colère contre son Olympique de Marseille, Rudi Garcia estime que les « concurrents directs » pour la e place, Bordeaux et Saint-Étienne, « doivent bien rigoler » après cette « très grosse contre-performance » contre Dijon (), hier.
Est-ce la première période qui vous laisse le plus de regrets ?
Ah c’est le moins qu’on puisse dire (énervé) ! On ne l’a pas jouée, elle n’existe pas ! Manque d’investissement, manque de caractère, manque de tout ! Manque de première période… Quand on ne joue qu’une période en L, on ne peut pas gagner, on a commencé à jouer en seconde période, cela ne suffit pas. Bien sûr, si on avait eu l’arbitrage vidéo on aurait eu deux penalties, pour la main de Lotiès et la faute de Lees-Melou sur le pied de Maxime Lopez, mais un, on ne le méritait pas, et deux, on ne cherche pas d’excuses. Ce n’est qu’à cause de nous qu’on n’a pas gagnés. On a perdu deux points en route, c’est une très grosse contre performance, on commence bien mal le sprint.
Restez-vous optimiste pour la e place ?
Non, si on continue comme ça, on va regarder l’Europa League à la télévision. On a cru qu’en étant l’Olympique de Marseille il suffisait d’entrer sur le terrain pour gagner. Ce soir ils doivent bien rigoler nos concurrents directs… Si on perd deux points à Lille (- avant la trêve internationale) et contre Dijon et qu’on va à Toulouse… Il va falloir se réveiller.
On vous sent très énervé… Avez-vous passé un savon à vos joueurs à la pause ?
Il y a de quoi être agacé quand je sais ce que l’équipe est capable de faire. Si on avait gagné - j’aurais été clément, mais comment voulez-vous que je sois clément quand on perd deux points contre une équipe qui lutte pour le maintien ? D’ailleurs bravo à Dijon, s’ils continuent comme ça, ils vont y arriver. Mes joueurs, je leur ai juste dit que ce n’était pas digne d’une équipe qui voulait rester cinquième. Heureusement, ils ont eu la bonne idée de jouer la seconde période, mais c’était trop tard. Après tout, c’est une bonne leçon et un avertissement pour les gars.
« Si on continue, on va regarder l’Europa League à la télé »