PRO A JOURNÉE) : HYÈRES-TOULON - ANTIBES À H Et maintenant, qui mène ?
Pour retrouver la victoire dans le Var, ce soir, les Sharks pourront compter sur leur recrue Blassingame. Un des quatre meneurs du groupe antibois, avec Jones, Solomon et Bourdillon...
Will Solomon, Frédéric Bourdillon, Chris Jones et désormais Jerel Blassingame. A Antibes, les meneurs ne manquent pas. Qualifiée ce soir à Toulon (20h30), la recrue Blassingame devrait conduire la bande à Julien Espinosa. A la mène, le technicien antibois aura l’embarras du choix pour finir la saison. Enfin, surtout l’embarras...
Blassingame, chef de file ?
C’est la dernière recrue. Le joueur par qui le maintien en Pro A pourrait passer. Entre blessures et méformes, Julien Espinosa a souvent tâtonné pour trouver la meilleure solution cette saison. « Cette semaine, on a mis en place l’installation de notre jeu avec Jerel. A l’entraînement, il nous a donné satisfaction. » Déjà un bon point. Joueur expérimenté, Blassingame est censé combler le manque laissé par le départ de Morris Curry vers Bucarest. Ce que n’a pas su faire Chris Jones, depuis son arrivée le 16 mars dernier. « On a décidé de faire appel à Blassingame par défaut » reconnaît Espinosa. Malgré tout, le technicien antibois veut croire en l’apport de son nouveau meneur US (35 ans). « Il a beaucoup de maturité, une vraie connaissance basket. Il va faire du bien à l’équipe en terme de leadership. »
Jones, déjà mis au ban
Hier après-midi, Chris Jones a quitté l’AzurArena, les yeux rivés sur son téléphone portable. Le meneur ne s’est pas éternisé à l’issue de la séance d’entraînement. Et pour cause, il n’est même pas retenu pour le court déplacement sur la Rade. « Il est arrivé hors d’état de forme, souffle Julien Espinosa. Il ne comblait pas nos attentes. » Après la défaite face à Chalon, vendredi dernier, l’entraîneur avait même souligné « les dix kilos en trop » de son nouveau meneur. Problématique. Solomon, l’un des quatre meneurs.
Surtout qu’à neuf journées du terme, les Sharks n’ont plus de temps à perdre.
Solomon, le facteur x
Son entente avec Morris Curry laissait espérer une
fin de saison séduisante. Décalé sur le poste d’arrière, Solomon faisait le travail et tirait son équipe vers le haut. Mais il n’a plus ses jambes de 20 ans et son talent ne suffit pas toujours. « Il organise l’équipe, mais aujourd’hui, il n’est pas efficace.» Difficile de donner tort au coach azuréen. Sur ses dernières sorties, le vétéran a vraiment fait son âge. A 38 ans, on ne lui demande plus d’être au coeur du projet antibois. Mais ses coups de génie doivent encore aider les Sharks à se maintenir en Pro A.
Bourdillon, l’interrogation
Assez irrégulier à l’image de son équipe, Frédéric Bourdillon n’est pas le meneur numéro un dans l’esprit de Julien Espinosa. Mais quand il joue relâché et sans complexe, le joueur formé aux Sharks peut rendre de belles copies. « On sait qu’il est capable de faire des choses parfois. Je n’attends que ça, qu’il soit créatif. » Capable de jouer sur le poste arrière, Bourdillon devra imiter son copain Cordinier, dominant depuis plusieurs matchs. « On espère que Jerel va rendre Will et Fred meilleurs. » Antibes Le groupe antibois : 1. Cordinier, 3. Durand, 4. Blue, 5. Solomon, 8. Bourdillon, 10. Blassingame, 11. Galliou, 14. Tornato, 18. Diarra, 22. Kouguere, 42. Otule.