Le combat de Camerone: ans et la même ferveur à Mandelieu
Chaque année, l’anniversaire du combat de Camerone démontre le formidable esprit de corps qui règne dans les rangs de la Légion étrangère. «C’est pour nous, anciens et actifs l’occasion de se ressourcer, de réfléchir à nos valeurs et de renouveler le contrat moral qui nous lie, entre nous et avec notre patrie. » C’est avec un discours solennel, mais ponctué d’humour, que Jean-Pierre Bontoux, président de l’Amicale des anciens de la Légion étrangère du bassin cannois, a ouvert la cérémonie du 154e anniversaire du combat de Camerone.
Courage, discipline et sens du devoir
Une commémoration qui s’est déroulée hier à Mandelieu et qui, autour de la compagnie des légionnaires d’Aubagne, a rassemblé sur l’esplanade Léonard-deVinci le maire Henri Leroy, des sections de la gendarmerie, de la Marine, divers corps constitués, des élus et une foule de curieux. Il faut dire que chaque apparition de ce corps d’élite est un véritable spectacle. « On ne peut s’empêcher d’être pris aux tripes lorsque démarre la fanfare de la Légion,
témoignent les spectateurs. Quelle prestance et quelle rigueur ! On devrait en prendre de la graine. »
De ce défilé militaire se dégage, a déclaré Jean-Pierre Bontoux, « la fierté d’être et de rester légionnaire ».
Henri Leroy a, non sans faire remarquer que 54 nationalités combattaient dans les rangs du corps français, remis au nom du président de la République, le certificat de nationalité à trois légionnaires. « N’en déplaise à ceux qui caricaturent la Légion, elle reste un modèle de vertu et d’honneur. » Et s’adressant à la compagnie. «Tu n’hésites pas à donner ton sang pour ta patrie. Grâce à toi, la France est grandie dans l’histoire de son pays et dans l’histoire du monde. »