Monaco-Matin

CFA JOURNÉE) Monaco II était trop fort

- AN.D.

Il y avait tout pour réussir un beau match, se faire plaisir. Malheureus­ement à huis clos et sans réel enjeu cette rencontre fut d’une rare tristesse. En première période, l’AS Monaco fait parler la qualité de ses individual­ités et la vitesse d’exécution d’un secteur offensif assez impression­nant par séquences. Les joueurs du Rocher ont le ballon, récupèrent haut et acculent des Toulonnais vite privés de Cilia puis Moulet blessés. Il faut un Viviani des grands jours pour éviter le pire devant Andzouana à bout portant (31e) puis en sortant une frappe du plat du pied d’Antonucci, servi en retrait par l’excellent Monaco de Nguida et Mbae n’a jamais été inquiété à Toulon.

Nguinda (33e). Les Azur et Or souffrent mais heureuseme­nt les Rouge et Blanc manquent de réalisme à l’image d’un tir d’Andzouana contré (38e) et un autre d’Antonucci trop croisé après un nouveau raid de Nguinda (44e).

Inéluctabl­e...

A la pause, le Sporting s’en sort bien mais va craquer à la reprise. A l’origine, un déboulé de Bongiovann­i côté

droit qui dose un centre parfait au 2e poteau où surgit Andzouana pour marquer à bout portant 0-1 (50e). Logique ! L’AS Monaco poursuit sa domination en profitant des espaces et Viviani doit encore intervenir sur un tir de Bongiovann­i trop écrasé (53e). Le Sporting peine à réagir malgré quelques incursions du trio C. Gomis-Djaballah-Baty. C’est même Andzouana qui rate le break sur un nouveau centre de Bongiovann­i en ne cadrant pas sa frappe (62e). Il faut un sauvetage exceptionn­el de Leleu devant Andzouana après une sortie de Viviani ratée sur corner pour retarder l’échéance (67e). Peine perdue quelques minutes plus tard sur un contre d’école Bongiovann­i « caviardise » Tirard à peine entré qui marque 0-2 (70e). Comme à l’entraîneme­nt... Rideaux ! Drôle de visage que celui affiché par l’équipe de Grasse hier sur la pelouse d’Aubagne. Au lieu de la sérénité du leader qui survole le championna­t, on a eu le droit à une formation nerveuse, agressive, au bord de la rupture parfois et qui a complèteme­nt déjoué, étouffée par une formation aubagnaise impression­nante d’énergie. En témoignent les nombreux accrochage­s entre Buscher et les joueurs aubagnais, qui ont parfois fait sortir de son match l’attaquant grassois. Sur le plan du jeu, Grasse n’arrivait pas à grand-chose en première mi-temps et concédait logiquemen­t l’ouverture du score, sur un déboulé tout en puissance d’Anani conclu au second poteau par Zenafi (1-0, 21’). Sur la trajectoir­e, Camus n’a pu que repousser ce ballon des pieds dans son propre but et constater les dégâts.

Penalty dans le temps additionne­l

cadre. Mais malgré la tentative d’opérer par de longs ballons pour mettre la pression sur la défense, c’est encore Grasse qui allait craquer en toute fin de match, sur un penalty obtenu par Anani et transformé par le capitaine, Assami (90+3). Une défaite qui, si elle n’est pas dramatique sur le plan comptable, laisse quand même de l’espoir pour le Cannet-Rocheville, qui peut revenir à cinq longueurs en cas de victoire cet aprèsmidi face à Nîmes. Surtout, cette défaite est un signe inquiétant de la nervosité qui semble gagner les rangs grassois lors de ce sprint final. Attention à ne pas trembler au moment de conclure !

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(Photo Valérie Le Parc)

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