Vétérinaires, entre joie et larmes
Documentaire TF1 lance la saison 2 de son magazine d’immersion, qui filme dans les conditions du direct le quotidien des soigneurs
La saison 1 de Vétérinaires, leur vie en direct nous avait placés au coeur de l’engagement des vétos et des belles histoires homme-animal par le biais de 60 caméras pilotées à distance. La saison 2 va plus loin dans l’émotion. Le point avec l’auteur-réalisateur Antoine Baldassari. « Cette série comme celle avec les pompiers, les policiers et les enfants est le fruit d’une technologie de pointe, d’une démarche documentaire classique et d’un ressort de narration proche de la fiction », explique Antoine Baldassari. Il a ainsi capté en direct le grave malaise de Filou, un bouvier bernois arrivé aux urgences vétérinaires, l’anesthésie d’un piton ou la fabrication d’un harnais pour équilibrer un poisson rouge. Ses caméras ont filmé pendant un mois sans interruption de 8 à 20 heures (ou plus) l’accueil, les salles de consultation, de soins intensifs et les blocs opératoires des centres hospitaliers vétérinaires Frégis, à Arcueil, et Nordvet, à Lille. À Beauval, les équipes ont arpenté aux côtés des soigneurs et des vétérinaires les 40 hectares du zoo. L’auteur-réalisateur poursuit : « Nous avons repris rapidement nos marques, nous savions où implanter notre régie, les vétérinaires nous connaissaient, ce qui a accéléré le rythme de cette nouvelle saison. Nous avons pu filmer la naissance d’un petit rhinocéros à 4 heures du matin, un dentiste venu soigner les dents des otaries, l’endormissement impressionnant d’une maman gorille et de son grand fils pour une endoscopie, des naissances de chatons… ». Cette année encore, l’intensité dramatique est au rendezvous : « Nous découvrons plus en profondeur ce que représente l’animal de compagnie, l’empathie du soignant pour l’animal et son maître à travers les confidences des uns et des autres et des histoires qui finissent dans la joie ou les larmes. C’est un peu les montagnes russes émotionnelles, au coeur de la vie ». Ce sera aussi l’occasion de revoir Minh, vétérinaire des NAC (nouveaux animaux de compagnie), qui avait perdu un perroquet au cours d’une intervention ; Cyril, de l’hôpital d’Arcueil ; Claire, vétérinaire chirurgienne touchante de spontanéité. « Nous avons filmé avec davantage d’intensité les opérations chirurgicales et nous prenons également des nouvelles des animaux de la saison 1. »