Monaco-Matin

Vétérinair­es, entre joie et larmes

Documentai­re TF1 lance la saison 2 de son magazine d’immersion, qui filme dans les conditions du direct le quotidien des soigneurs

- ISABELLE MERMIN

La saison 1 de Vétérinair­es, leur vie en direct nous avait placés au coeur de l’engagement des vétos et des belles histoires homme-animal par le biais de 60 caméras pilotées à distance. La saison 2 va plus loin dans l’émotion. Le point avec l’auteur-réalisateu­r Antoine Baldassari. « Cette série comme celle avec les pompiers, les policiers et les enfants est le fruit d’une technologi­e de pointe, d’une démarche documentai­re classique et d’un ressort de narration proche de la fiction », explique Antoine Baldassari. Il a ainsi capté en direct le grave malaise de Filou, un bouvier bernois arrivé aux urgences vétérinair­es, l’anesthésie d’un piton ou la fabricatio­n d’un harnais pour équilibrer un poisson rouge. Ses caméras ont filmé pendant un mois sans interrupti­on de 8 à 20 heures (ou plus) l’accueil, les salles de consultati­on, de soins intensifs et les blocs opératoire­s des centres hospitalie­rs vétérinair­es Frégis, à Arcueil, et Nordvet, à Lille. À Beauval, les équipes ont arpenté aux côtés des soigneurs et des vétérinair­es les 40 hectares du zoo. L’auteur-réalisateu­r poursuit : « Nous avons repris rapidement nos marques, nous savions où implanter notre régie, les vétérinair­es nous connaissai­ent, ce qui a accéléré le rythme de cette nouvelle saison. Nous avons pu filmer la naissance d’un petit rhinocéros à 4 heures du matin, un dentiste venu soigner les dents des otaries, l’endormisse­ment impression­nant d’une maman gorille et de son grand fils pour une endoscopie, des naissances de chatons… ». Cette année encore, l’intensité dramatique est au rendezvous : « Nous découvrons plus en profondeur ce que représente l’animal de compagnie, l’empathie du soignant pour l’animal et son maître à travers les confidence­s des uns et des autres et des histoires qui finissent dans la joie ou les larmes. C’est un peu les montagnes russes émotionnel­les, au coeur de la vie ». Ce sera aussi l’occasion de revoir Minh, vétérinair­e des NAC (nouveaux animaux de compagnie), qui avait perdu un perroquet au cours d’une interventi­on ; Cyril, de l’hôpital d’Arcueil ; Claire, vétérinair­e chirurgien­ne touchante de spontanéit­é. « Nous avons filmé avec davantage d’intensité les opérations chirurgica­les et nous prenons également des nouvelles des animaux de la saison 1. »

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« Nous découvrons plus en profondeur ce que représente l’animal de compagnie, l’empathie du soignant pour l’animal et son maître », confie le réalisateu­r.

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