HARBONNIER, PREMIER AZURÉEN
Il en faut toujours un. A chaque course organisée par Azur Sport Organisation, journalistes et athlètres scrutent son nom à l’arrivée. Dans une effervescence qui entend répondre à une question : quel est le premier coureur azuréen à avoir bouclé l’épreuve ? Qu’il porte l’étendard de Cagnes, Nice, Cannes ou encore Menton, le Maralpin capable d’exister derrière les flèches africaines est logiquement salué. Ainsi, 2017 retiendra que la palme est revenue à un Laurentin, Aloys Harbonnier. Du haut de ses 21 printemps, ce simple triathlète a choisi de s’ouvrir davantage à l’athlétisme depuis un an. Hier, il est parvenu à se faufiler dans le Top 10 (10e en 1h14’54’’) après 21,1 km d’effort.
Embrun en ligne de mire
Un nouveau résultat positif, pour un garçon en quête de sensations, après avoir
déjà réussi à se hisser à la 14e place du semi-marathon de Cannes en février dernier (1h14’42’’). « Je me suis lancé dans le
semi-marathon parce que je prépare l’Ironman d’Embrun prévu en août. Dans le triathlon, le cyclisme est mon point fort mais je dois travailler la natation et la course. C’est pour ça que j’en suis venu à l’athlétisme. Aujourd’hui, ma performance prouve que mon entraînement commence à payer. C’est quand même une surprise de faire un Top 10, même s’il y avait moins de densité qu’à Cannes. Je connaissais Fabien Lanteri Minet (athlète confirmé de l’AC Valbonne). Il était juste devant moi et on a fait la course ensemble. Il m’a bien poussé. » Son deuxième semi de l’année, autour de l’Allianz Riviera, lui a également permis de bonifier sa gestion de la course, essentielle à la réussite de son projet. « J’apprends de mes petites erreurs à chaque épreuve, notamment sur l’alimentation, expose-t-il. Je dois me ravitailler un peu plus. Je n’avais pas de montre et je suis encore parti trop vite. Je vais m’améliorer dans ces secteurs avec le temps. » Vu le talent du gamin, difficile de lui donner tort.