Jardim : « Dans l’histoire »
Le coach de l’AS Monaco pouvait exprimer sa joie en conférence de presse d’après-match
Aujourd’hui, c’est vrai, je ressens beaucoup de joie. C’est la première fois qu’un club sort du tour préliminaire et arrive en demi-finale. Cela va rester dans l’histoire. Ce n’est pas fini mais nous sommes très heureux.
Avez-vous craint un retour de Dortmund, qui a eu la possession ? C’est vrai, Dortmund est une équipe de qualité. Chaque fois que Dortmund fait un changement, ils sont plus dangereux. On savait aussi que Dortmund donnerait des espaces. Notre gros pressing a donné des résultats, avec une transition très rapide vers les attaquants. Le résultat est mérité. Cela aurait pu aussi finir à - ou -.
On a senti votre équipe encore plus concentrée que d’habitude... Nos sommes maintenant en fin de saison. Les joueurs ont progressé. C’est comme la vie, on progresse au fur et à mesure des étapes. On a fait un match très costaud, avec beaucoup de maîtrise, beaucoup d’ambition, sans chercher à protéger le résultat. Notre ADN, c’est l’attaque.
Bakayoko, notamment, a été énorme au milieu... Tous les joueurs ont évolué à un grand niveau. Plus que jamais, c’est une victoire collective. Notre ligne défensive était très bien placée, Moutinho et Bakayoko ont sorti un match fantastique, Bernardo (Silva) et Thomas Lemar aussi, comme les excentrés, et nos attaquants Falcao, Valère (Germain), sans oublier les remplaçants, comme Dirar, qui a aidé à équilibrer l’équipe. Il est difficile de sortir quelqu’un du lot. Je pense que cette question, elle vaut plus pour nos trois adversaires potentiels : il reste trois grandes équipes, très solides, habituées à jouer ce niveau avec beaucoup d’expérience. Notre ambition sera de profiter et de jouer avec nos qualités, comme on l’a toujours fait. Nous serons les moins favoris. Mais on jouera pour gagner, pour passer, encore. Je pense, la Champions League. N’oublions pas que nous représentons le football français dans le dernier carré. On va essayer de jouer à fond les deux compétitions. On ne va pas poser des limites aux joueurs même si on sait bien que la Coupe de France, c’est le choix.