MONTE-CARLO ROLEX MASTERS
Depuis son forfait à Miami (pour cause de blessure au coude droit), l’Ecossais n’avait plus fait parler son talent sur le court. Après sa victoire sur Gilles Muller en deux manches (7-5, 7-5), sur le Central monégasque, les impressions du numéro 1 mondial étaient attendues en conférence de presse. Distillant quelques doses d’humour au passage, Murray s’est dit assez satisfait.
Andy, comment va votre bras ? Mon coude est toujours un peu douloureux. Toujours. Cela n’a rien de particulier cette semaine. Ces deux dernières années, à chaque fois que je sers, c’est toujours un peu douloureux. Ça fait partie de mon ordinaire. Cela dit, plus le match a avancé, mieux je me suis senti sur l’engagement (…). Et je trouve que j’ai plutôt bien tapé dans la balle aujourd’hui (hier). Pendant le break dû à votre blessure, vous en avez profité pour rester un peu en famille. Finalement, cette coupure a pu vous faire du bien ? Je pense que tout le monde apprécie de rester en famille. C’est important de le faire le plus possible. En tant que joueur de tennis, avec tous les déplacements, on a des programmes pas évidents . Oui, cette année, j’ai apprécié d’être auprès des miens . J’espère que c’était réciproque (sourire)... A Monaco, l’environnement est plutôt exceptionnel… Est-ce que cela vous inspire, durant les matches, les entraînements ? Tous les joueurs vont avoir un avis différent. Pour moi, ici, c’est la météo qui rend l’entraînement beaucoup plus agréable. Ces deux dernières semaines, je me suis préparé à l’académie Mouratoglou (à SophiaAntipolis). Le temps était simplement parfait, tous les jours ! Du soleil, pas de vent, pas trop de chaleur, pas trop d’humidité. Juste l’idéal. Ici, le paysage est incroyable. En Ecosse aussi, on a de très belles vues. Mais objectivement, pour la météo, on est loin du compte ! Le fait d’avoir atteint la finale l’an passé à Paris, cela place-t-il plus haut le curseur de vos ambitions pour cette année sur terre ? Je nourris de plus en plus d’espoirs sur terre. Mes attentes à court terme, cette semaine, ne sont pas spécialement hautes. Mais j’espère monter en régime et me mêler à la lutte pour le titre à Madrid, Rome puis à l’Open de France. Il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas ainsi. J’ai beaucoup appris sur terre, ces dernières années. J’ai gagné à Madrid, à Rome. A Paris, je n’étais pas loin. On verra. Si vous deviez vous souvenir d’un match qui vous a marqué devant votre télé, à Roland-Garros ? (Il réfléchit)… Ce match entre Tim Henman et Coria en demi-finale (en , remporté par Coria en sets, / au Je l’ai même revu plusieurs fois en ligne depuis...