Retour du pianiste Fazil Say pour le Festival de musique
Du 29 juillet au 13 août, la 68e édition accueillera des solistes d’élite et s’ouvrira à l’opéra baroque ainsi qu’au tango sur le parvis Saint-Michel et au musée Jean-Cocteau de Menton
Le soixante-huitième Festival de musique de Menton verra cette année le retour d’un de ses « enfants chéris », l’incandescent pianiste turc Fazil Say. Il jouera du Mozart et du Say. Oui, un concerto composé par lui-même ! Le programme de l’édition 2017 vient d’être dévoilé lors d’une conférence de presse donnée par le directeur du festival PaulEmmanuel Thomas en présence de Jean-Claude Guibal, députémaire, Anne-Marie Dumont, conseillère départementale, et Pierre-Paul Léonelli, conseiller régional. Ce dernier a annoncé un retour du financement de la Région, après dix ans d’absence. Les 50000 euros de subvention du conseil régional viendront s’ajouter aux 700000 euros de la municipalité et aux 50000 euros du Département.
La nouvelle a été accueillie avec joie
Le festival s’apprête à briller de tous côtés : dans le In ,le Off ,et le Mob ! Le Mob consistera à faire jouer des musiciens n’importe où dans la ville et à n’importe quel moment. Le Off continuera à se dérouler sur l’esplanade Palmero ou au square des Etats-Unis. Quant au In, il demeure, bien sûr le coeur du Festival. Et là, on demeure au sommet de la qualité musicale internationale. À l’affiche les pianistes Nelson Freire, Christian Zacharias et Lars Vogt – en plus de Fazil Say, les violonistes Renaud Capuçon et Christian
Tetzlaff, le clarinettiste Jörg Widmann, la chanteuse baroque Marie-Nicole Lemieux. Qui dit mieux ? Deux innovations cette année. La première : l’interprétation
en concert d’un opéra baroque complet – en l’occurrence le « Couronnement de Poppée » de Monteverdi par l’excellent Ensemble Matheus dirigé par JeanChristophe
Spinosi. La seconde innovation – rien à voir avec la première, non rien : un concert de tango avec ce maître du bandonéon qu’est Juan José Mosalini.
Du baroque au tango, le festival aura rarement ouvert aussi largement l’éventail de son répertoire.