Politiquement Indiscret
Ça va bouger autour d’En marche !
On connaît une candidate d’En marche ! aux législatives dans les Alpes-Maritimes : la jeune avocate Caroline Reverso-Meinietti, investie dans la 1re circonscription. Les autres candidats pourraient être dévoilés cette semaine. On sait qu’Emmanuel Macron souhaite mettre le pied à l’étrier à % de nouveaux venus. Mais il devra aussi s’appuyer sur quelques personnalités plus aguerries. Dans ce registre, le leader régional du PRG, Patrick Mottard, ainsi que celui du PS , Xavier Garcia, pourraient être amenés à porter les couleurs d’En marche !, à… condition de renoncer à leur étiquette d’origine. Suspense.
Brenier dent debout
À ce stade du quinquennat, c’est peine perdue. Pour la forme, la députée (LR) Marine Brenier, dont le papa est dentiste, vient d’adresser à la ministre de la Santé un courrier cosigné par une cinquantaine de députés (dont Eric Ciotti, Jean-Claude Guibal, Lionnel Luca et Rudy Salles), après la publication des tarifs dentaires pour . « Alors que les dentistes souffrent déjà d’une dévalorisation des tarifs des actes courants, de % en ans, le gouvernement se désengage également des actes les plus coûteux pour les patients (la pose de prothèses et d’implants), qui permettent aux dentistes de faire appel à des fournisseurs français. Ils pourraient ainsi être contraints de se fournir à l’étranger, où la qualité des dispositifs est parfois moindre et de réduire leur masse salariale, au détriment de leurs assistants et secrétaires », regrette la députée niçoise.
Castaner face à Ravier
Dimanche en politique, aujourd’hui à h sur France , proposera un débat entre Christophe Castaner, député-maire de Forcalquier et porte-parole d’Emmanuel Macron, et Stéphane Ravier, sénateur FN des Bouches-du-Rhône.
Léonelli, défenseur des collectivités
Les Républicains ont publié un Livre bleu des Régions, qui compile les exemples de bonne gestion dans les Régions qu’ils ont reconquises fin , dont Paca bien sûr. Au-delà des lauriers pro domo, y filtrent des inquiétudes quant aux efforts accrus qui pourraient être demandés aux collectivités territoriales par le prochain gouvernement. Parmi les plus virulents à défendre le maintien des effectifs de fonctionnaires et des crédits, figure Pierre-Paul Léonelli, président du groupe de la majorité Estrosi en Paca. Il incite les Régions « à ne pas se laisser faire », exhortant le prochain exécutif à « entamer une discussion » avec elles sur les transferts de compétences et les moyens à y associer.
Cardelli en appelle à la raison républicaine
« J’ai voté François Fillon sans hésitation. Je voterai Emmanuel Macron de la même façon. Suivront les législatives et la nécessité d’un projet de droite populaire, anti-austérité, qui suscite à nouveau l’optimisme et parte à la reconquête des jeunes. Un projet qui n’amène jamais plus une voix à Marine Le Pen, parce qu’il aura retrouvé l’écoute des Français. Pour ce second tour, ne glissons pas le bulletin Marine Le Pen dans l’urne. Non pas au nom du front républicain, mais de la raison républicaine. » Tel est le plaidoyer de Romain Cardelli, président de Génération optimiste, entité proche des Républicains et… de Christian Estrosi.
Macron jugé écolo-compatible
« Les candidats qui ont placé l’écologie au coeur de leur programme ont pesé sur cette présidentielle et représentent environ % des suffrages. Une graine a été semée, il s’est passé quelque chose le avril.» Hélène Haensler et Guy Bénarroche, co-secrétaires d’EELV Paca, maîtrisent l’art d’accommoder la réalité à la sauce verte. Ils ont en tout cas appelé à « faire fortement barrage à Marine Le Pen ». Autrement dit, comme l’a plus explicitement formulé Laurent Lanquar, secrétaire d’EELV , à « voter pour Emmanuel Macron, seul en mesure de souder une majorité écolo-compatible ».
Le CNIP anti-Macron
Pour le Centre national des indépendants et paysans, en revanche, pas question de voter Macron. Au contraire, le CNIP « appelle à s’opposer au candidat qui représente le plus les forces de gauche et du centre », indique son président départemental James Rolland. Tout en « laissant à chacun une liberté totale de choix en toute conscience », dixit son leader national, Bruno North.
Insoumis antibois
Les relais de La France insoumise se sont multipliés. C’est ainsi qu’un groupe de soutien à Jean-Luc Mélenchon s’est installé à Antibes, autour de Philippe Carenzo. La déception passée, ce groupe repart au combat, convaincu que « la France insoumise s’impose comme le nouveau mouvement en capacité de porter les valeurs de la gauche écologique, démocratique et sociale ». Dès ce lundi er mai à h sur la place antiboise des Martyrs-de-la-Résistance, ces insoumis se réuniront derrière le mot d’ordre « contre le F haine et contre la marchandisation du monde, pour la solidarité et pour la fraternité », avant une série d’apéros-citoyens en mai.