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Des recherches conduites à Nice et Rome ont mis en évidence le rôle protecteur des oestrogènes dans l’une des myopathies les plus répandues
Àl’origine de cesr découvertes, quelques faits troublants observés par le P Sabrina Sacconi, du centre de référence des maladies neuromusculaires à Nice. «Il était déjà connu que parmi les patients souffrant de dystrophie musculaire FSH [lire ci-contre], les hommes sont plus sévèrement touchés que les femmes. Mais nous avons remarqué que cette différence semblait s’estomper à la ménopause. On a noté par ailleurs, sur une large cohorte de patientes suivies sur 10-15 ans , une aggravation de la maladie, en cas de ménopause précoce ou de traitement par des anti-oestrogènes (tamoxifène) pour un cancer du sein, les deux conditions étant associées à une chute brutale des oestrogènes. » Autant d’indices en faveur d’un rôle central protecteur des oestrogènes dans la progression de cette myopathie. Mais « cette maladie étant relativement rare, il était difficile d’aller plus loin sur la seule base de ces observations cliniques chez quelques dizaines de patients », commente le Pr Sacconi. Il se trouve que pendant que l’équipe niçoise se penche sur ces observations, à quelques centaines de kilomètres de là, à Rome, Fabiola Moretti et Giancarlo Deidda dirigent des recherches plus fondamentales pour mieux comprendre le développement de la dystrophie musculaire FSH. En s’intéressant tout particulièrement au rôle des… oestrogènes !
Intérêt thérapeutique
«En travaillant sur des lignées de myoblastes [cellules musculaires, ndlr] issues de muscle de patients atteints par la dystrophie FSH, puis sur des modèles animaux, nous avons observé que les oestrogènes étaient capables d’améliorer la capacité de ces cellules à “faire du muscle ”», expliquent-ils. Une régénération de muscle permanente au cours de la vie, mais qui est très affectée chez les malades et explique l’amyotrophie. Il restait à comprendre comment les oestrogènes exerçaient leur effet protecteur. «Les oestrogènes réduisent la capacité de la protéine codée par le gène “toxique” pour les cellules musculaires (DUX 4) de migrer dans le noyau et d’exercer ses effets délétères. » Les équipes niçoises et romaines, qui travaillent désormais en étroite collaboration, viennent de publier ces résultats dans l’excellente revue JCI (Journal of clinical investigation), spécialisée dans la recherche biomédicale. Des études cliniques multicentriques ainsi que des études sur des modèles de rongeurs sont d’ores et déjà envisagées pour confirmer l’intérêt thérapeutique des oestrogènes chez les patients atteints de dystrophie FSH. orghild fait partie de ces personnes qui ont des difficultés à équilibrer une journée hyper active avec une profonde nuit de sommeil. Un jour, un ami lui a recommandé d’essayer Melissa Rêve, un comprimé 100% naturel qui favorise un sommeil profond et réparateur, naturel et sain.