LIGUE A FÉMININE / FINALE Le Cannet en conquête !
Les joueuses entraînées par Carlo Parisi vont tenter, en fin d’après-midi à Paris, d’aller cueillir leur tout premier titre de championnes de France. L’Histoire est en marche...
Le moment est forcément historique. Face à Mulhouse, qu’elles ont d’ailleurs réussi à battre à Maillan pendant la phase régulière du championnat, les filles du président Bussani ont l’occasion unique d’écrire, à l’encre d’éternité, ce qui serait évidemment la plus belle page de l’histoire du club. Et même, tout court, de se faire une place dans la légende du volley féminin hexagonal. Inutile de dire, par conséquent, que c’est gonflées à bloc qu’elles se présenteront tout à l’heure sur le taraflex de Coubertin. Gonflées à bloc et mues par ces quelques certitudes qu’elles se sont forgées tout au long de ces dernières semaines. Après un début d’exercice un brin compliqué, néanmoins. « Oui, c’est vrai, il y a eu des moments dans la saison où ça n’a pas été simple. Mais, grâce au travail, et à la confiance que le club nous a toujours témoignée, l’équipe a évolué dans le bon sens. Maintenant, c’est la dernière marche, la plus difficile, mais on a une opportunité et on ne veut pas la gâcher », glisse un Carlo Parisi évidemment habitué à gérer ce genre de rendez-vous (à la tête du Busto Arsizio, il avait ainsi réussi, en 2012, un impensable quadruplé championnat, Coupe, Supercoupe d’Italie et CEV cup, NDLR). « Pour la plupart de mes joueuses, prévient néanmoins l’entraîneur transalpin. Ce sera le moment le plus important de leur carrière. Il faudra donc veiller à ce que la pression ne soit pas trop forte, ne nous inhibe pas trop... »
De l’enthousiasme
L’homme, que l’on sait aussi fin stratège, sur le plan purement technique, que malin dans la gestion psychologique d’un groupe, n’est donc pas contre le fait de donner les Alsaciennes a priori favorites de cette finale. Histoire de délester ces filles d’un fardeau un peu trop lourd, sûrement. Même si, ditil, le fait que « tout se joue sur un seul et unique match, rend un peu caduque ce genre de considération... » Pour autant, face à cette formation de Mulhouse qui, cette saison, n’aura été que très rarement mise en difficulté, et qui compte dans ses rangs des joueuses de tout premier plan, à l’image de la passeuse Santana, il faudra – lapalissade - que les Cannettannes évoluent à leur meilleur niveau. « En fait, tout va dépendre de notre capacité à transformer cette pression que l’on ressent en une pression positive. Parce qu’on va devoir être à 100 % si on veut aller au bout. En face, elles sont plus expérimentées, avec beaucoup de fortes individualités. A nous d’être immédiatement dans notre match, d’être hyper-concentré sur notre jeu, de la première à la dernière minute. Maintenant, je sens aussi beaucoup d’envie, d’enthousiasme dans mon équipe... ». Et ça, c’est forcément de bon augure, même s’il en faudra probablement un peu plus pour transformer la belle histoire en véritable conte de fées...
Les finales (LBM, LAF et LAM) se joueront, pour la première fois, à guichets fermés, les 4 016 places du Stade Pierre-de-Coubertin ayant toutes trouvé preneurs depuis déjà plusieurs jours. Mulhouse - Le Cannet, h, stade Pierre-deCoubertin à Paris. En direct sur le site www.lequipe.fr, et en rediffusion sur la chaîne L’Equipe après le match de Ligue A masculine, Chaumont – Toulouse, qui débute lui à 20h50.