Les autres réactions politiques à travers le département
Outre les élus cités par ailleurs, tour d’horizon – forcément non exhaustif – des réactions politiques à travers les Alpes-Maritimes.
Éric Ciotti, président du conseil départemental des A.-M.
« Même si Emmanuel Macron est le président de la République et doit bénéficier du respect dû à ses fonctions, je ne lui accorde pas ma confiance. C’est un président de circonstance, élu par défaut. Il est temps de tourner la page de cette séquence désastreuse. Nous devons maintenant engager avec une détermination totale la bataille des législatives, pour donner à la France une majorité de droite et du centre. »
Christian Estrosi, président de la Métropole Nice - Côte d’Azur
« Je veux remercier les électeurs de ma famille politique qui, en faisant le choix qui s’imposait, ont très majoritairement contribué à cette nette victoire des forces démocratiques. Certains dirigeants ont adopté une position ambiguë avec le FN ; ceux-là se sont durablement déshonorés. Dès demain je me mobiliserai pour faire gagner nos candidats aux élections législatives qui ont eu une attitude républicaine, sans ambiguïté. »
David Lisnard, maire de Cannes
« Cette présidentielle n’a hélas pas permis le débat de fond que tout citoyen était en droit d’attendre. Les législatives sont l’occasion de confronter les idées et de faire gagner un vrai projet de redressement du pays. Je forme ainsi l’espoir que l’alternance dont la France a tant besoin puisse se concrétiser en juin prochain. »
Jean Leonetti, maire d’Antibes
« Cette large victoire du nouveau président ne peut pas être considérée comme un vote d’adhésion et ne constitue pas un chèque en blanc pour sa nouvelle mandature. La France est ce soir soulagée, elle n’est pas rassurée. Les élections législatives constituent dans ce contexte un véritable e tour électoral. »
Xavier Garcia, premier secrétaire fédéral du PS
« Les législatives sont une nouvelle étape dans la recomposition en cours du paysage politique. Je refuserai de porter une posture d’opposition qui caricaturerait Emmanuel Macron en ultralibéral et je souhaite comme de nombreux socialistes prendre part à la construction d’une nouvelle majorité présidentielle. »
Patrick Mottard, président du PRG et du PRG Paca
« Le rassemblement des démocrates a permis d’éviter le pire. Mais rien n’est joué. Je lance un appel aux responsables d’En marche !, du Parti socialiste, du Front démocrate et du MoDem pour que nous trouvions les moyens d’être plus forts ensemble au cours du scrutin législatif. »
Fabien Bénard, président du Modem
« Nous savourons cette victoire qui s’est construite au centre, et nous continuons de travailler au rassemblement des gens de bonne volonté, des démocrates et des républicains sincères, sans ambiguïté pour les législatives. »
Laurent Lanquar, secrétaire départemental des écologistes
« Nous sommes entrés dans une forme cachée de VIe République, avec la fin du bipartisme. Emmanuel Macron va devoir fédérer une coalition de gouvernement, laquelle doit être écolocompatible. C’est tout l’enjeu des législatives. »
Hervé Caël, président du parti radical (UDI) des A.-M.
« Parce qu’il est sans doute la dernière occasion de réformer la France pacifiquement, ce quinquennat devra impérativement être utile au pays et apporter des changements clairs dans la vie de nos concitoyens. »
Cécile Dumas, secrétaire départementale du PCF
« Marine Le Pen est battue et c’est tant mieux. Malgré tout, ce n’est pas la joie et la bonne humeur ! Nous entrons directement dans la bataille des législatives. Nous sonnons l’appel aux forces de gauche pour de nouveaux progrès sociaux, démocratiques et écologiques. »