Saint-Donat et Cannes-Mougins s’arrêtent en quarts
Engagés ce week-end lors des championnats de France par équipe de 1er division (trophée Gounouilhou à Bordeaux), Cannes-Mougins et Saint-Donat ont été stoppés en quarts de finale. Pour les deux seuls représentants azuréens dans l’élite, les sentiments sont partagés à l’heure de faire le bilan. Du côté de CannesMougins, on aspirait à un peu mieux. « Il y a de la déception forcément, admettait Quentin D’Ursel, capitainejoueur du GCCCM. On ne va pas se mentir, nous voulions aller au bout... Mais dans une Gounouilhou, il y a toujours des surprises ». Sur les 16 clubs français engagés en première division, seules les huit meilleures équipes accédaient aux phases finales. Une qualification synonyme de maintien automatique en première division. En terminant 5e de la première phase, les joueurs de Cannes-Mougins ont eu ensuite la malchance de tomber en quart sur une équipe du RCF La Boulie plus aguerrie. Paul Foulquié, récent vainqueur de la Coupe Frayssineau Mouchy et son équipe n’ont rien pu faire. « Les joueurs du RCF avaient pour eux l’expérience et ça s’est vu, assure le capitaine de Cannes-Mougins. Après, il n’y a aucune frustration à avoir quand on tombe sur plus fort. La Gounouilhou, c’est une sensation extraordinaire de jouer en équipe, de mouiller le maillot du club ensemble. Nos jeunes joueurs comme Milazzo, Gueant, Margolis ou Boulanger ont beaucoup appris ». Sam Testelin qui passera pro, et Paul Foulquié qui prendra la direction des USA, ne seront plus là en 2018. De son côté, SaintDonat avait beau retrouver l’élite, les Grassois n’étaient pas là en figurants. « L’esprit était clair, on y allait pour faire quelque chose. D’autant que beaucoup ont progressé », assurait Philippe Larvaron, le coach de cette jeune équipe de Saint-Donat. « La plus jeune de ce trophée avec une moyenne d’âge de 16 ans, insistait-il. Je suis fier de mes joueurs et du parcours effectué. Ça vient récompenser le travail du club ». Saint-Donat avait terminé troisième des qualifications emmené par un Alexandre Fuchs en réussite. « On est tombé ensuite sur une très grande équipe d’Hossegor qui dispute la finale aujourd’hui », regrettait Larvaron. L’équipe grassoise qui sera à suivre la saison prochaine est déjà une valeur sûre.