Résultats de transition pour la Banque Populaire Méditerranée
BtoB La banque a présenté son premier rapport d’activité. Si le produit net bancaire est en recul, les dirigeants misent cette année sur un développement de l’activité commerciale
016 a été une année particulière pour la Banque Populaire puisqu’elle a vu la naissance, avec effet rétroactif au 1er janvier, de la Banque Populaire Méditerranée. Michel Hillmeyer, président de la Banque populaire Méditerranée, et Christophe Bosson, directeur général, ont présenté en assemblée générale annuelle des sociétaires, le rapport d’activité. Quatre tendances en ressortent, plus des perspectives pour 2017.
- Timing
Débutée en mars, la fusion juridique de la Banque Populaire Côte d’Azur avec la Banque Populaire Provençale-Corse et la Banque Chaix a été réalisée en novembre. Reste à effectuer la fusion informatique «qui se déroulera les 17 et 18 juin, explique Christophe Bosson. Dès lors, nous fonctionnerons comme une seule banque. Nous sommes tous mobilisés pour cette échéance.»
- Le compte de résultats
Avec 361,8 M€, le produit net bancaire est en retrait. Et le directeur général d’expliquer : « Comme beaucoup de banques, nous avons connu une forte renégociation de crédit, ce qui a eu une incidence sur notre marge d’intérêt. À cela s’ajoutent les remboursements anticipés. Toutefois, le coût du risque est en forte régression. Ça nous permet de compenser une partie du retrait du PNB. » Les frais de personnel et de fonctionnement sont également en augmentation en raison de la fusion. «Les frais de fusion, ce sont 35 M€ pour repartir en 2 018 sur une structure allégée et nous concentrer sur notre business. Notre objectif est de passer les 400 M€ d’ici 3 à 4 ans.»
- Révolution digitale
Le secteur bancaire est touché par cette révolution digitale. «Nous réfléchissons pour l’intégrer à nos choix stratégiques. » Que ce soit en l’intégrant dans le mode de fonctionnement ou en proposant des produits innovants, comme le coffre-fort numérique ou le paiement à distance avec Apple Pay, et sur Android. « La Banque Populaire Méditerranée est la première banque à proposer ce service », souligne Christophe Bosson. L’avenir est aux banques à réseaux et de proximité. Le conseiller de clientèle reste au coeur de la relation et le digital lui permettra de gérer les évolutions comportementales de ses clients. En tant que banque de proximité, nous adapterons notre réseau à cette évolution comportementale. Afin de satisfaire le client qui veut avoir accès de façon autonome à des opérations de base mais obtenir un conseil très fort des équipes, nous avons entamé un programme de formation pour monter en compétences et de réorganisation des agences (60 concernées). On réfléchit à une optimisation du maillage du territoire pour avoir les outils et les structures adaptés (regroupements, transferts) et rendre les points de vente plus forts. »
- Nouvelle culture d’entreprise
« Nous avons vécu une année 2 016 très riche et dense en mobilisation d’effectifs – 428 volontaires – pour réfléchir à la future BP Med, son organisation, son mode de fonctionnement interne, tout en maintenant l’activité. Nous avons décidé de construire ensemble une nouvelle culture d’entreprise en dix-huit mois. Elle sera mise en place fin 2018. C’est un véritable enjeu sur le plan culturel et managérial. Nous voulons être nourris par cette nouvelle culture d’entreprise qui aura été construite par les collaborateurs pour faire face aux défis du secteur bancaire. »
« Etre en ordre de marche pour 2018. »