La garde-robe de la princesse Grace exposée
La galerie Gate 5 présente une exposition qui met à l’honneur le design italien des années 50 et 60 avec, en miroir, des robes de la même époque, portées par la princesse Grace
Ce qui surprend dès l’entrée, c’est le style furieusement tendance des objets qui composent l’exposition. Ils ont pourtant tous plus d’un demi-siècle. Depuis quelques jours, la galerie Gate 5 a pris possession des exlocaux Marlborough sur le quai Antoine-1er. Une nouvelle vie qui démarre par un hommage à la vie, Dolce Vita. Et la célébration des designers italiens. Maîtres en la matière dans les années 50 et 60 pour créer mobilier et luminaires devenus iconiques. Et intemporels.
Des pièces uniques
« Nous avons voulu recréer l’ambiance fifties, la plus importance dans l’histoire du design en cumulant les chefs-d'oeuvre et des pièces uniques, comme cela n’a jamais été fait auparavant », détaille la directrice Celine Marcato. Au premier rang desquels : Gio Ponti, maestro dans l’art de dessiner du mobilier élégant. Mais aussi Franco Albini ou Fausto Melotti pour un déluge de fauteuils, de luminaires et d’objets pour une exposition de design intéressante, comme il y a n’en a guère en Principauté. Toutes les pièces sont à vendre. Un miroir devrait rejoindre prochainement les archives du MoMA. Un célèbre collectionneur d’art a lui craqué sur un buffet. Pour asseoir l’ambiance surannée de ce temps béni, la princesse Caroline a autorisé le prêt, pour l’exposition, de plusieurs tenues de cette époque portées par la princesse Grace. Certaines jamais montrées. Comme le manteau bleu qu’elle portait en 1956, lors de son arrivée à bord du Deo Juvante dans la baie de Monaco. Ou la robe brodée à la taille de guêpe qu’elle revêtit quelques jours plus tard pour son union civile avec le prince Rainier III. Touche finale, l’équipe de la galerie a commandé aux Archives audiovisuelles un petit film de 5 minutes qui regorge d’images de l’époque. Des plus historiques, aux plus bucoliques, notamment celle d’un été des années 50 au Monte Carlo Beach. D’où se dégage un parfum de dolce vita…