Une plaque en l’honneur du sculpteur Umberto Bassignani
Le sculpteur italien, disparu en 1944, a enfin sa plaque, au pied de la fontaine Saint-Nicolas, dont il est l’auteur. Un hommage tout en simplicité lui a été rendu par Georges Marsan, le maire de Monaco, en présence d’une délégation de la commune de Fivizzano dont le sculpteur était originaire. « Ce n’est pas un hasard si le sculpteur choisit de s’installer ici. En effet, Monaco lui offrait une belle visibilité et lui permettait de toucher une clientèle plus large » a déclaré Georges Marsan. Mais la plus grande galerie de l’artiste italien reste… le cimetière municipal, dont « l’ouverture en 1 870 a motivé son installation », a-t-il ajouté. Des dizaines de ses oeuvres y sont encore visibles aujourd’hui.
Un peu d’Italie en Principauté
C’est encore Bassignani qui représenta la Principauté à l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1910 et y remporta la médaille d’argent. « Si Umberto Bassignani a étendu son terrain d’action par la suite, à Genève ou Paris, tout est parti d’ici. Il fait véritablement partie de la Principauté. Il était donc légitime de lui rendre hommage », a confié le maire de Monaco. De son côté, Paolo Grassi, le maire de Fivizzano a tenu à remercier le conseil municipal monégasque pour son initiative : « Notre petite ville de 8 000 habitants est à Marylin Henry vient chercher le prix de la première équipe sponsorisée.
«La barre des 400000 kilomètres va être difficile à dépasser », prévient Philippe Verdier, fondateur de la No Finish Line, dont la 17e édition s’est terminée le 20 novembre dernier. Autant de kilomètres parcourus qui se convertissent en euros au profit d’associations caritatives. Pour relever ce pari du 1 km égal à 1 euro, l’organisation s’appuie « d’une part sur les coureurs qui payent leurs inscriptions et d’autre part les sponsors, les dons et les À côté de la cathédrale, la sculpture qui orne la fontaine Saint-Nicolas est désormais identifiable de tous comme étant l’oeuvre de Umberto Bassignani.
trois heures de route d’ici. Et pourtant, quand je vois cette statue de Saint-Nicolas, il me semble voir une partie de Fivizzano, ici à Monaco. Notre ville a un grand patrimoine culturel à faire découvrir », a-t-il lâché, comme une invitation. Un absent était malheureusement à déplorer
événements qui rétribuent des sommes considérables », détaille le fondateur.
Une vingtaine de projets financés
Mais il y a également certains coureurs qui payent eux-mêmes leurs courses, les équipes sponsorisées ! C’est le cas de l’entreprise JB Pastor qui a cumulé avec ses 375 inscrits, un total de 10 200 kilomètres. Marilyn Henry a participé à cette course « pour la cause évidemment », dit-elle. Elle ajoute même, « je suis sûr qu’on peut mieux faire l’année prochaine. » Cette année, la course a ainsi contribué à une vingtaine de projets aux programmes divers mais qui répondent au même objectif : venir en aide aux enfants malades ou défavorisés. Parmi ces derniers, figure, entre autres, la finalisation d’un orphelinat au Bénin ou encore du soutien scolaire dans des quartiers précarisés d’Inde.
: le professeur Amadeo Benedetti, à l’origine de toutes les recherches sur le travail du sculpteur, et auteur d’un livre qui reprend l’intégralité de ses oeuvres. S’il était bien prévu au voyage, « il est décédé voici une dizaine de jours, et je tiens à lui rendre aussi hommage. Car sans lui, sans
son travail, cette journée n’aurait pas existé », a glissé Paolo Grassi. Bénie par l’Archevêque de Monaco, Monseigneur Barsi, la plaque qui trône dorénavant sur le bord de la fontaine rend à Umberto ce qui appartient à Bassignani.