Législatives : huit des neuf candidats LR-UDI connus...
Tout s’accélère. En deux jours, la situation vient de singulièrement s’éclaircir quant aux candidatures des Républicains aux législatives. On le sait, la plupart des députés sortants des Alpes-Maritimes (huit LR et un UDI) étaient confrontés à un dilemme lié à l’entrée en vigueur de la loi sur le non-cumul des mandats : choisir entre leur commune et la députation. Deux d’entre eux avaient déjà tranché… Jean-Claude Guibal, qui a de longue date entériné de rester maire de Menton pour laisser Xavier Beck, le maire de Cap-d’Ail, se présenter à la députation. Puis Jean Leonetti qui a décidé de privilégier Antibes, son premier adjoint Eric Pauget étant investi par LR pour tenter de lui succéder au Palais-Bourbon. Deux autres députés viennent de trancher dans le même sens : Charles-Ange Ginésy (2e circonscription) et Lionnel Luca (6e) ont renoncé à se représenter. Le premier, dans la perspective de succéder à Eric Ciotti – si celui-ci est réélu député (lire page précédente) – à la présidence du conseil départemental. Le second pour se consacrer à sa mairie de Villeneuve-Loubet.
Féminisation
La candidature d’Anne Sattonnet, vice-présidente UDI du Département et première adjointe au maire de Vence, a ainsi été validée dans la 2e circonscription. Celle de Laurence Trastour, conseillère régionale LR et adjointe au maire de Cagnes, dans la 6e. Sans surprise, seront par ailleurs candidats sous la bannière LR-UDI les sortants Rudy Salles dans la 3e circonscription, Marine Brenier dans la 5e et Bernard Brochand dans la 8e. Réélu, ce dernier devrait alors renoncer à la présidence de la Communauté d’agglomération du pays de Lérins. Reste une ultime incertitude. Elle concerne la 9e circonscription. La députée-maire du Cannet Michèle Tabarot s’y donne encore quelques jours pour arrêter son choix, qui devrait être de rempiler aux législatives. Une chose est sûre, quoi qu’il arrive le 18 juin, que la droite conserve ou non sa mainmise exclusive sur le département, on assistera à un renouvellement certain des visages.
Dominique Estrosi-Sassone, sénatrice LR
« Emmanuel Macron ne devra pas oublier qu’il y a beaucoup de colère, de misère, de fractures territoriales et sociales dans notre pays. Je me réjouis que Marine Le Pen et les idées du Front national aient été battues. Une nouvelle campagne électorale commence avec les législatives qui révéleront la réalité politique de notre pays et les attentes des Français. Plus que jamais, la mobilisation autour de nos candidats doit être totale. »
Rudy Salles, député UDI
« Je me félicite d’avoir appelé à voter contre Marine Le Pen en utilisant le bulletin Emmanuel Macron. Avec un résultat significatif, l’extrême droite est écartée de la présidence de la République, ce dont je me réjouis. Je formule des voeux de réussite au nouveau Président qui devra affronter les défis de notre pays. La droite et le centre doivent désormais se mobiliser pour les prochaines élections législatives, afin de proposer un projet d’alternance fort et ambitieux. »
Marc Daunis, sénateur PS
« L’élection d’Emmanuel Macron n’est pas par défaut. Il y a vraiment un vote d’adhésion avec une volonté de se dire : est-ce que notre pays peut se rassembler pour faire face à ses défis ? Pour le PS va se poser une question de fond : comment accompagner le président de la République pour qu’il réussisse ? Parce que ce mandat doit réussir ! Pour cela, il faut une majorité qui puisse l’accompagner dans sa volonté de faire avancer le pays. »