Q . TDI Quattro : un concentré d’Audi
Qui a dit que toutes les Audi se ressemblaient ? Affiché à des tarifs proches de ceux de l’A3, le Q2 affiche une personnalité bien à lui. Nous l’avions découvert cet automne avec l’excellent moteur essence de 150 ch. Or, pour disposer d’une transmission intégrale Quattro, il faut choisir le 2.0 TDI. Disponible en deux versions (150 ou 190 ch), il est associé d’office à la boîte automatique S tronic. Nous l’avons testé avec le diesel de 150 ch, déjà très suffisant pour animer ce petit SUV avec entrain, sans donner de la voix ni se montrer trop gourmand : en parcours mixte, l’ordinateur de bord affichait 6,8 l/100 km. La boîte S tronic, pour sa part, ajoute à l’agrément de conduite, en mode tranquille dans les embouteillages comme sur les petites routes, quand on augmente le rythme. La « direction progressive », dont Audi a doté tous ses Q2, produit aussi son petit effet : le rapport de démultiplication se fait plus direct au fur et à mesure que l’on braque, ce qui se traduit par un ressenti au volant très dynamique. Côté équipements, notre modèle d’essai bénéficiait de tous les atours de la série spéciale Launch Edition Luxe, affichée à 48 100 euros et reconnaissable à sa peinture exclusive « gris quantum ». À la dotation de série déjà copieuse (GPS, clé mains-libres, caméra de recul, pack S line, applications laquées, sièges sport en cuir, jantes 19 pouces…) peuvent encore s’ajouter quelques options high-tech, parmi lesquelles le très impressionnant « virtual cockpit » : en guise de compteurs, un grand écran à l’affichage paramétrable, qui peut intégrer la carte du GPS en mode satellite. La qualité est au rendezvous avec, pour une fois, la possibilité de sortir de l’austérité avec quelques touches colorées. À près de 50 000 euros, options comprises, on dispose ainsi d’un concentré du savoir-faire Audi.