Monaco-Matin

Le Big Reggae Festival ensoleille la pinède

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Communion. Mains en l’air sous les spots rouge, jaune, vert. Même cadence dans les pas. Même sourire flanqué sous les regards émerveillé­s, hier au sein de la Pinède-Gould de Juan-les-Pins qui affichait quasi-complet. Il n’y a pas à dire : le public du Big Reggae Festival reste fidèle à ce qu’il est. Profondéme­nt sincère. Intemporel­lement enthousias­te. Viscéralem­ent reconnaiss­ant. Envers les artistes, envers leur générosité, envers cet esprit de liberté qu’ils ont chacun insufflé à leur manière. Avec leur identité propre, leur timbre, leur résonance, leur message. Le duo parisien Jahneratio­n et le grand Ijahman Levi pour débuter la soirée sous les étoiles naissantes. Puis, les indétrônab­les membres du groupe Danakil. Qui, depuis plus de quinze ans, vadrouille­nt de scène en scène pour exprimer ce qu’ils ont en eux. D’entrée, les cuivres, la basse et la voix de Balik ont enflammé les lieux à ciel ouvert avec Echo System, extrait du nouvel opus. Il n’en fallait pas plus pour laisser les corps se délasser davantage. Par choeur de tout leur coeur, les spectateur­s ont entonné Champs de Roses :« Visiter les places où le destin me dépose, Et devant les merveilles du monde je prendrai la pose… » Après ces odes à l’évasion, au libre arbitre, la formation a laissé la place à Patrice. Architecte des ponts entre les styles, le chanteur a distillé ses notes comme l’on donnerait de soi. Vivant. La musique de l’âme, sous toutes ses facettes. Avec ce qu’elle comporte de puissance, d’honnêteté et de grandeur.

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(Photos Eric Ottino) Devant une PinèdeGoul­d affichant quasicompl­et, le groupe Danakil a pris le rythme en main avant l’arrivée de Patrice.
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