Sur la ligne d’arrivée...
Jeanne Collonge en visite
La triathlète niçoise Jeanne Collonge était présente sur la ligne d’arrivée pour remettre les médailles aux premières féminines, hier. Elle qui, handicapée par une blessure au psoas, n’a pas pu participer à cette
e édition. « Au départ, je voulais m’aligner, puis j’ai préféré ne pas participer à la course quand j’ai compris que je ne serai pas à %. J’aime bien l’Ironman de Nice, mais j’ai aussi besoin d’aller voir ailleurs. » Prochaine destination pour la représentante de l’Olympic Nice Natation ? Le Danemark et Copenhague, le août prochain. Un rendez-vous décisif puisqu’il pourrait lui permettre de « se qualifier pour les championnats du monde d’Hawaï » mi-octobre.
Christian Estrosi a apprécié
Pour le maire de Nice, ce premier événement sportif depuis l’attentat du juillet a été synonyme de réussite : « Nous avions un devoir de mémoire, de respect et d’hommage jusqu’au juillet. Il a fallu remonter la pente, ce n’était pas évident. Désormais, avec les familles, nous avons à coeur de voir une Promenade qui soit à nouveau un
lieu de vie et de partage. » Une renaissance réussie à la vue de l’affluence pendant la course à pied, mais aussi tout au long du parcours
cycliste. « C’est le premier événement où nous voyons, à nouveau, énormément de monde tout au long de cette Promenade. Un podium fantastique avec un vainqueur emblématique, un Italien venu en voisin et un Français », se réjouissait celui qui est aussi, le président de la métropole Nice Côte d’Azur.
Philippe Croizon embrasse son fils Jérémy
Philippe Croizon, habitué aux exploits sportifs de l’extrême (traversée de la Manche à la nage, Paris - Dakar…), aventurier au grand coeur malgré quatre amputations aux bras et aux jambes, est venu soutenir son fils âgé de ans, Jérémy, qui a choisi Nice pour disputer son premier Ironman hier. Une première ponctuée d’un joli chrono (h’’’) et d’une belle place (e).
Il court le marathon en sandales
Dossard numéro fixé à son slip, Alain Djouad-Guibert a fait parler de lui pendant les km du marathon puisqu’il portait aux pieds… une paire de tongs ! Arrivé e après un effort de h’’’, il décrivait cette singularité comme un avantage : « Elles viennent d’une tribu indienne. La semelle est fine et le contact au sol est direct. Le temps de réaction est donc plus rapide. Les autres coureurs se tuent les pieds avec leurs chaussures. » Le Marocain a également participé à la course avec un vélo vieux de vingtcinq ans. Une manière de prouver que l’on peut faire les choses autrement, avec un matériel moins sophistiqué. Alain sera de retour l’an prochain sandales aux pieds, « pour passer sous la barre des dix heures. » Un autre challenge pour de nouvelles images insolites !