À Nice, les rythmes endiablés de l’aérienne Camille
Elle avait annoncé son grand retour, avec son nouvel album Ouï. La chanteuse Camille l’a fait, hier soir, en escale sur la scène du Théâtre de Verdure dans le cadre du Nice Music Live. Plus que grand, le retour: céleste. Plus aérienne que jamais, parfois même perchée, l’artiste a embarqué son petit monde au septième ciel des mélomanes. De ses rythmes endiablés, à l’orée du paradis. Après une première partie joliment assurée par la chanteuse Pomme, le Théâtre de Verdure, s’est rempli. À quelques pas des galets, Camille a commencé à chanter Sous le sable, tout en douceur… Avant de dégainer sa Fontaine de lait, puis, de réveiller le TDV: Twix… et ça repart. Le public est comme à la maison. Home. Il s’enflamme sur cette chanson. Aussi déjanté que la chanteuse et sa bande de filles et de percussionnistes, et autres musiciens géniaux. Tout le monde debout. Battant le rythme des mains, les corps en mouvement. Sur scène, c’est le show. Vocal, d’abord. Feu d’artifice de voix, métissage des timbres… Mais aussi folie des corps, déchaînement des percussions. «Bonsoir!» finit par dire enfin Camille, en confiance. «Vous dansez la bourrée? La bourrée à deux temps?» Le public aurait dansé n’importe quoi pour elle, pourvu que cette soirée dure bien plus qu’un temps… Puis, certaines chansons ont résonné plus fort, à l’orée de la promenade des Anglais: «Je prends ta douleur…» Hier soir, Camille a fait battre le coeur de Nice au rythme de ses percussions. Et touché de ses cordes vocales… la corde sensible.