Var: Peter de retour sans Sloane mais avec des projets
Après un succès fulgurant dans les années 1980, et 47 ans de vie parisienne, Jean-Pierre Savelli est revenu s’installer à La Valette
Toulonnais d’origine, Jean-Pierre Savelli, alias « Peter », est de retour dans sa région d’origine. Installé dans un fauteuil de sa maison valettoise, il raconte sa vie et surtout ses projets.
Vous avez connu un grand succès grâce à votre duo Peter et Sloane, pourquoi y avoir mis fin il y a quatre ans ?
Je suis un soliste qui, un jour, a eu envie de faire un duo qui a marché. Et puis j’en ai eu marre. À deux, on est souvent brimé, on ne peut pas faire ce que l’on veut et cela ne me convenait plus.
Grâce à ce duo, vous avez pu participer à la tournée Star et remplir à nouveau d’immenses salles. Cela ne vous manque-t-il pas ?
Évidemment, les gros concerts sont grisants, mais nous sommes plusieurs dans mon cas à vouloir revenir à des choses plus simples. Lors d’une tournée, dans les stades et les Zénith, vous chantez et puis vous partez, sans vraiment partager avec l’auditoire. Avec les petits publics, il y a vraiment une connexion.
Toulonnais d’origine, vous avez vécu ans à Paris. Pourquoi revenir ici ?
Quand j’avais vingt ans, tout se faisait dans la capitale. C’est pour cela que j’ai quitté ma région. J’y ai fait ma vie mais, après si longtemps, j’ai eu envie de rentrer chez moi, là où se trouve ma famille. J’ai une fille, Lola, qui a ans, et j’avais envie qu’elle vive près des siens, dans un environnement moins stressant. Mais je ne suis pas ici en retraite ! Ma femme, Sandry, et moi avons plein de projets.
Justement, quels sont-ils ?
Dès la rentrée, nous proposerons des ateliers de comédie musicale dans trois villes : Toulon, La Garde et Solliès-Pont. Je serai le coach vocal, Sandry s’occupera de la partie danse et mise en scène, et l’un de nos amis, comédien, s’occupera de l’expression scénique. Nous allons faire passer des castings dès le mois de septembre. Nous voulons des gens vraiment motivés, que nous ferons intervenir dans nos propres spectacles. Sandry va également ouvrir, dans les mêmes villes, une école de zumba et de body fight. Ce qu’elle avait à Paris.
Pourquoi ouvrir une telle structure ?
Nous voulons former des professionnels. Quand j’ai débuté, j’aurais aimé avoir accès à de tels cours, qui accompagnent et sont un vrai apprentissage. De plus, il y a ici un vrai vivier de talents. J’ai assisté à plusieurs concours de chants dans le Var et j’ai souvent été scotché.
À titre personnel, allez-vous continuer la chanson ?
Évidemment. Nous allons poursuivre nos spectacles : Le Chevalier de Cristal, Manga Story. Et je prépare un single et un slow pour revenir à mes premières amours.