COUPE DE FRANCE TOUR) Mandelieu s’en sort au CDJ
La hiérarchie a été respectée, mais l’affaire n’a pas été évidente pour l’US Mandelieu (R2) sur le terrain du CDJ Antibes (D1) hier après-midi. En début de partie, chaque équipe avait sa période de domination, mais les occasions se faisaient rares. C’est sur un long ballon parfaitement contrôlé dans la course qu’Eddy Sancho trouvait la faille. Il se présentait seul devant Paget avant de l’éliminer d’un dribble de la semelle et pousser le ballon dans le but vide (1-0, 41e). Avantage de courte durée : juste avant la pause, El Abed égalisait d’un coup-franc à 18 mètres qui frappait le poteau et rentrait, laissant Parfois, 30 minutes valent bien mieux que 90. Au moins pour le dénouement. Demandez donc aux Antibois de l’AS Fontonne, opposés hier à Beausoleil. Sur le papier, les joueurs d’Olivier Simonini partaient pourtant favoris face à une équipe pensionnaire de D2, soit un étage en dessous. Mais en Coupe de France, la faim du « petit » tend souvent à niveler l’opposition. Preuve Avec deux buts et une passe décisive, Eddy Sancho (en jaune) a été dans tous les bons coups mandolociens hier.
Radic pantois (1-1, 45e). Dès la reprise, Sancho profitait d’une défense jouant le hors-jeu pour filer au but. Seul devant Paget, il finissait le nez dans le gazon synthétique, pris entre le retour d’un défenseur et la sortie du gardien. Penalty, que Sancho transformait d’un contre-pied parfait (1-2, 48e). Le CDJ ne se laissait pas abattre, mais en était donc hier après-midi, sur le terrain synthétique du stade Léger. Encore en rodage, l’ASF n’a jamais trouvé la solution au cours des 90 premières minutes. «Onaeu énormément de déchet, notamment dans le jeu de transition », expliquait l’entraîneur fontonnois après coup. Face à une équipe valeureuse du FC Beausoleil, les Antibois se sont pourtant procuré quelques
ne parvenait pas à exploiter ses nombreux coups de pied arrêtés, tous cueillis par Radic. Forcément, les situations de contre des visiteurs finissaient par se concrétiser. Sancho éliminait M’Barek côté droit et servait Ait Ouzdi, seul dans l’axe, qui tuait le suspense (1-3, 90e). occasions. Pas assez franches. « On a été maladroits, c’est décevant », ajoutait le technicien.
Contre prolifique
Avec ce genre de scénario, seule une prolongation pouvait venir sauver les meubles. Fidèles à leur philosophie, les visiteurs ont donc cru à la qualification jusqu’au bout. Bien leur en a pris ! Le FCB a fait la différence en contre dans les derniers instants du match (120e). Lancé par Lahdib, Bella prenait le dessus sur la défense antiboise avant d’éliminer le gardien et d’offrir la qualif’ aux siens. Au bout du bout ! Peu après la rencontre, Olivier Simonini regrettait d’ailleurs cette dernière action. «Ona un beau coup franc à jouer et ils marquent sur l’action qui suit. Mon équipe s’était découverte et ils en ont profité en contre.» Une prise de risque antiboise, punie par le réalisme beausoleillois. A en croire le coach de l’ASF, son équipe ne pouvait de toute façon pas faire plus hier aprèsmidi. « On a manqué de jambes. Je sentais mon groupe piocher en deuxième mi-temps ». De son côté,Yves Bême, le coach du FCB, savourait : «On a su bien jouer le coup en faisant le dos rond quand il le fallait mais sans jamais fermer le jeu. On avait peut-être aussi un peu plus l’envie de passer qu’eux, pour signer une perf’.» Dans un duel opposant deux équipes de D1 (ex-PHA), le FC Mougins s’est qualifié pour le 3e tour en disposant du FC Carros aux tirs au but (7-6), après pourtant avoir concédé un but à quelques minutes de la fin du temps réglementaire. Le premier fait de jeu marquant est la spectaculaire blessure de Jean-Michel Coine, l’arbitre-assistant, qui est mal retombé. Résultat, une épaule déboitée et une rencontre arrêtée un peu plus de 35 minutes. Au retour du jeu, Mouginois et Carrossois se neutralisent malgré quelques tentatives de part et d’autre : Rallet glisse un ballon à Marconnet, idéalement placé. La frappe de l’ancien Grassois est repoussée par Beaudoin (17’). Quelques minutes plus tard, un beau mouvement collectif des locaux amène un ballon jusqu’à Mouhoub, ce dernier ne cadre pas (26’). Carros réagit : corner de Bennegueouche, Charron reprend le cuir d’une magnifique volée, Bernier détourne (35’). Baudrand (38’) et Marconnet (39’) tenteront une nouvelle fois de marquer, sans succès. Au retour des vestiaires, les deux équipes ne se livrent pas et il faudra attendre les toutes dernières minutes pour voir le match s’emballer. A l’entrée de la surface, Bennegueouche ajuste Bernier sur une merveille de coup-franc (0-1, 83’) et Turlure lui répond quatre minutes plus tard, en récupérant un ballon dans la surface et en trompant Baudoin d’un tir croisé (1-1, 87’). La prolongation ne donnera rien et les locaux s’imposeront finalement à l’issue d’une séance de tirs au but à suspense. « Les victoires en Coupe de France sont des instants magiques même si l’on sait que nous n’allons pas la gagner. Ça va nous permettre de travailler sur les points négatifs car tout n’était pas parfait » ,a conclu Emmanuel Rival, le coach du FCM.