Monaco-Matin

Alexandra Barbey, l’anticonfor­miste de la robe de mariée Evénement

La créatrice toulonnais­e de la marque Alexandra Barbey Couture présente sa collection le 22 septembre en la demeure de Cancerille­s. Un premier défilé 100% cousu main

- CATHERINE HENAFF

Alexandra Barbey ne manque pas d’audace. Pour se démarquer des convention­s dans un domaine hautement protocolai­re, elle imagine des mariées hors des convention­s. Après un parcours atypique, cette Toulonnais­e née au Portugal est revenue à ses amours de petite fille : la couture. En créant sa marque, en auto-entreprene­ur il y a un an et demi, elle a mis toute son âme à se faire un nom avec des modèles uniques. « Je fais tout de A à Z. Je dessine, je choisis les tissus. Je n’achète jamais un tissu sans l’avoir touché de mes mains. J’ai trouvé des fournisseu­rs à Marseille, Lyon et Paris. Je reçois les clientes dans mon showroom, qui est aussi l’atelier où je couds. » De fil en aiguille, Alexandra Barbey est en train de remporter le défi qu’elle s’est lancé : vivre de sa passion.

Premier défilé

Le bouche-à-oreille, les rencontres, et surtout la persévéran­ce lui ont permis de voir grand pour le premier défilé qu’elle organise le 22 septembre. En partenaria­t avec des profession­nels du départemen­t (photograph­es, maquilleus­es, coiffeurs, fleuristes, créatrice de bijou, dans le cadre prestigieu­x de la Demeure de Cancerille­s, à Signes.

La famille et l’amie

Passée par le salariat après un bac technologi­que, Alexandra Barbey a petit à petit réorienté son destin profession­nel par des choix intuitifs mais stratégiqu­es. Un passage aux Galeries Lafayette l’a amenée sur une formation d’événementi­el. Sa vie de voyageuse, au côté de son mari militaire, l’a conduite jusqu’à Toulon où le couple s’est ancré en 2005. « Un beau jour, ma meilleure amie m’a lancé un défi : faire sa robe de mariée. Elle m’a laissé carte blanche. J’ai créé un modèle en dentelle de Calais. La robe a eu beaucoup de succès. J’ai réalisé que je pouvais me lancer. Mon mari et mes enfants m’ont soutenue. »

Formation d’abord

« Pour être crédible, j’ai décidé de me former. En huit mois, j’ai préparé et passé mon CAP et mon BEP couture. Pour être encore plus crédible, j’ai voulu d’abord travailler pour quelqu’un. Ca a été la Maison Bini. J’ai créé mon atelier Aujourd’hui, la créatrice espère un rayonnemen­t national et plus. Une expérience brésilienn­e, qui lui offrirait de parler sa langue natale, ne lui déplairait pas. Facebook : Alexandra Barbey Couture

 ??  ??
 ?? (D.R.) ?? Quand on aime, on ne compte pas. C’est tant mieux, car les robes imaginées par Alexandra Barbey nécessiten­t des heures et des heures de travail.
(D.R.) Quand on aime, on ne compte pas. C’est tant mieux, car les robes imaginées par Alexandra Barbey nécessiten­t des heures et des heures de travail.

Newspapers in French

Newspapers from Monaco