Quelles solutions pour aider les galgos, symbole de la maltraitance animale ?
Dans le Code civil espagnol, le galgo est un bien meuble attaché à un bien immobilier, une exploitation agricole, un élevage. Il meurt de à galgos maltraités par an. Cinq à dix pour cent seulement sont sauvés par des associations de protection animale en Europe. Peu de familles espagnoles les adoptent, car le galgo n’est pas considéré comme un animal de compagnie. La Convention européenne pour les animaux de compagnie a été ouverte à la signature des États membres en et ratifiée en mai . L’Espagne a signé ce traité en octobre… et vient seulement de le ratifier, en février dernier. Face à cette entorse à la morale, l’association Galgos éthique Europe se consacre au sauvetage des lévriers espagnols. Créée en par deux amies, Marie-Hélène Verdier et Joëlle Pellegrin Oldenbourg qui en est la présidente, elle s’est donné pour but d’intervenir auprès du Parlement européen pour faire appliquer la législation européenne de protection animale. Elle a obtenu en une déclaration écrite contre la torture de tous les lévriers en Europe. L’association place ces lévriers dans des familles françaises où ils se révèlent être de merveilleux compagnons, pleins de douceur, de tendresse et de sensibilité. Parmi les actions de fond de l’association : aide aux refuges démunis en Espagne, envoi de dons pour les soins aux animaux torturés, adoptions. Au niveau européen, à la suite de la mort de Brujo, un jeune galgo pendu, puis trempé dans un bain d’huile de vidange (extrêmement corrosive et inflammable) et brûlé vif, Galgos éthique Europe et leurs partenaires espagnols ont déposé en février une nouvelle pétition au Parlement européen. En une semaine, elle a recueilli plus de signatures. Joëlle Pellegrin Oldenbourg, présidente de l’association vient par ailleurs d’écrire Angelo, mon galgo, vendu au profit intégral de l’association, afin de financer un projet de sensibilisation des enfants espagnols au respect animal. Galgos éthique Europe estime que la seule solution pour mettre un terme aux abus de l’Espagne, et d’autres pays, serait d’élargir le champ des compétences de l’Union européenne à la protection animale afin de rendre sa législation contraignante aux États membres. Car, actuellement, tout État est souverain en la matière. Autre requête de l’association au Parlement européen : mettre en demeure l’Espagne pour le non-respect de la législation européenne de protection animale basée sur le principe de l’animal « être sensible ».