Le préfet : « m me paraissent raisonnables »
« Pour ceux qui auraient encore des doutes, j’ai sollicité le préfet », se régale Christian Estrosi. Qui dégaine la missive que lui a adressée Georges-François Leclerc, mercredi. Pour le président de la Métropole, « la parole de l’État est indiscutable. » Dans sa lettre, le préfet des Alpes-Maritimes fait un parallèle avec les zones d’activité commerciale « importantes à l’ouest du département, où il existait déjà une offre conséquente. » Haro sur « des opérations commerciales programmées sans cohérence,
aux proportions mal graduées et pas toujours justifiées par des augmentations de population. » S’il avait eu à se prononcer sur ces projets – antérieurs à son arrivée –, il aurait « sans doute demandé à ce qu’ils soient remis en perspective ». En revanche, le représentant de
l’État écrit : « Ce raisonnement, encore une fois légitime, peut être discuté s’agissant du territoire de l’Opération d’intérêt national, où des surfaces commerciales devront nécessairement être ouvertes. » Georges-François Leclerc en liste les raisons : la création d’un grand nombre de logements résidentiels, le développement du secteur du Grand-Arénas et la création du PEX. Toutefois, ces surfaces commerciales « devront être mesurées et ciblées pour répondre aux besoins spécifiques du secteur. » Plus particulièrement sur le terrain du MIN, accolé au PEX, le préfet écrit à Christian Estrosi : « Je souscris à votre intention de ne pas y implanter un centre commercial à l’image de grandes surfaces commerciales ou de prêt-à-porter. »
Mais il nuance : « Une programmation commerciale gagnerait à être prévue, compte tenu du niveau de desserte de ce site en transports (aéroport, future gare multimodale, futur tram). » Mais aussi à cause « des logements qui vont être réalisés, des emplois qui vont y être localisés et du futur parc des expositions. » Il y donnera un avis favorable… Pour lui, « un schéma de l’ordre de m de surfaces de vente » serait raisonnable et répondrait à un « juste besoin ».