ÉQUIPE DE FRANCE Aicardi : « Ma priorité, c’était le rugby à »
L’encadrement de France VII a récemment dévoilé les noms des dix-sept joueurs professionnels qui composeront le groupe France pour la saison 2017-18. Sans surprise, le Laurentin Jérémy Aicardi en fera partie. A bientôt 29 ans, le natif de Nice est un cadre des Bleus, qu’il a intégrés voilà quatre ans. Le centre sort d’un stage dans le Pays basque où les Bleus ont préparé une saison copieuse. « Le gros temps fort sera la Coupe du monde à San Francisco l’été prochain (20-22 juillet) ,où on ne sera pas favori, mais où on espère faire un coup. Mais avant cela, on aura dix “mini Coupes du monde”, avec les étapes du World rugby seven series, dont la première étape débute à Dubaï début décembre. En tout, entre les stages et les compétitions, ça me fera environ 200 jours à l’étranger ». Un programme extrêmement chargé pour l’Azuréen, qui préfère regarder devant que dans le rétro. Celui qui vit à 10 km de Marcoussis assure que la défaite en fin de match contre Japon, en quart de finale des JO de Rio, est désormais « évacuée. Il faut s’en servir de leçon. Se dire que rien n’est jamais acquis, rester concentré jusqu’au bout ».
« Tokyo ? C’est vraiment trop loin »
Dans un sport qui vit dans l’ombre de son “grand frère” à XV, difficile pourtant ne pas penser à la prochaine olympiade ? « C’est vraiment trop loin, coupe le joueur formé au stade laurentin. Je vais déjà faire la saison complète avec le groupe France, ce qui est usant, on encaisse beaucoup de coups. Le prochain objectif, c’est Dubaï, où il faudra être à fond pour montrer nos ambitions ». Pas question pour lui d’envisager un retour au rugby à XV qu’il a pratiqué jusqu’à la Pro D2 à Oyonnax. «Ma priorité, c’était le rugby à 7. La Fédération a mis de gros moyens pour développer notre sport. Nous sommes passés de 14 à 17 joueurs professionnels, nous allons avoir des stages dans de très bonnes conditions, sur de beaux terrains, dans des pays plus chauds l’hiver. On joue comme on s’entraîne et là on va avoir vraiment de belles conditions de travail. Je n’avais pas envie de retourner à 15. Et même après ma carrière, j’ai envie d’aider à développer le rugby à 7 ». www.dieuxdustade.com