« Le rôle d’Adèle est jouissif »
Juliette Roudet, la nouvelle héroïne de la série policière Profilage, sur TF1, se confie sur ce premier grand rôle à la télé
Depuis le départ d’Odile Vuillemin, sa remplaçante Juliette Roudet, danseuse de formation, a su imposer avec fermeté et grâce son personnage de criminologue dans la série Profilage ,sur TF1.
Vous êtesvous intégrée facilement dans l’équipe ?
À mon arrivée au début pour jouer un guest, je me suis sentie un peu comme une élève qui rejoint une classe en cours d’année. Mais Philippe Bas m’a tout de suite très bien accueillie. Il a même été question par la suite de développer mon personnage pour un spinoff. Mais le départ d’Odile Vuillemin a rebattu les cartes et, finalement, Adèle s’est installée. Avec la complicité de l’équipe : on ne tournerait pas 100 à 120 jours ensemble si on ne s’entendait pas formidablement bien.
Qu’avezvous pensé en lisant le scénario de la saison 8 ?
J’adore ce moment de découverte. Le scénario, c’est la glaise du potier ! Quand on le lit tous ensemble, c’est aussi un vrai moment de partage et de création. Et j’étais ravie d'avoir des scènes d’anthologie avec Thierry Gimenez, un acteur que j’apprécie particulièrement, qui joue Argos, un personnage brillant, cruel, machiavélique, double.
Vous sentezvous des points communs avec votre personnage ?
Dans le travail d’acteur, seule la construction m’intéresse. Et plus je m’éloigne de moimême, plus c’est jouissif. Pour moi, Adèle est une vraie composition. Avec elle, je peux taper dans des armoires, ce que je n’oserais pas faire dans la vie !
Avezvous toujours voulu faire ce métier ?
Je suis danseuse de formation. J’ai fait des spectacles de danse contemporaine… C’est Jacques Weber qui a changé mon parcours. Il m’a poussée à prendre des leçons et à entrer au Conservatoire. Il a rajouté des cordes à mon arc ! Aujourd'hui, je suis heureuse de naviguer entre ces deux disciplines.
Que vous apporte cette formation atypique ?
Au début, le texte était étrange pour moi, mais j’avais un instinct, des intuitions physiques et le sens de l’espace. Mais si on ne sait pas son texte, ça ne suffit pas. Surtout quand on tourne quatre à cinq scènes par jour. Apprendre est donc un sacerdoce mais, avec la danse, j’ai acquis la persévérance, l’endurance et la rigueur. Je ne lâche sur rien. Y compris sur la ponctualité, qui est un sujet de blagues au sein de l’équipe ! [Rires.]
Profilage à 21 heures sur TF1