Monaco-Matin

Un premier gala commun mais déjà beaucoup de projets

- précise Bernard Fautrier.

Le partenaria­t entre les équipes de la Fondation Prince Albert II et la « toute petite équipe mais de grande qualité » de la Fondation Leonardo DiCaprio ne date pas d’aujourd’hui. Si

bien que, « initialeme­nt on avait pensé faire ce gala en , mais les délais étaient trop courts », confesse Bernard Fautrier. Les bases d’une action de concert ont en fait

été posées en . « Une petite partie (  euros)des fonds levés par un gala de Leonardo DiCaprio avait été attribuée, non pas directemen­t à la Fondation, mais au fonds fiduciaire internatio­nal, l’associatio­n, pour le développem­ent des airs marines de Méditerran­ée, puisque c’est une des préoccupat­ions de DiCaprio », rembobine le vice-président de la Fondation PA, qui avoue avoir noué d’étroites relations avec son homologue, Terry Tamminen, depuis. Deux projets de protection des aires marines, tunisien et marocain, avaient alors reçu un sacré coup de pouce grâce à cette enveloppe.

Ensemble pour le tigre de l’amour

Les deux fondations abondent également le projet du WWF (Fonds mondial pour la nature) de protection du tigre de l’amour tigre – ou tigre de Sibérie. De même qu’ils soutiennen­t le projet Pristine Seas de l’explorateu­r Enric Sala, « qui consiste à convaincre des dirigeants de placer sous statut de protection des surfaces importante­s, des eaux remarquabl­es». Initiative qui rencontre un « gros succès » en Amérique latine et intéresse notamment l’île de Malpelo (Colombie), qui fera l’objet d’un stop des Exploratio­ns de Monaco. Quant à la Fondation PA, pour laquelle la problémati­que des océans représente  %

de son action, elle continue d’agir sur la question de la proliférat­ion des plastiques dans les eaux internatio­nales, la protection du phoque moine ou encore la lutte contre l’acidificat­ion des océans. Elle ne manquera d’ailleurs pas de sensibilis­er les acteurs du yachting lors du gala qui se

tiendra en plein Monaco Yacht Show. « S’inscrire dans le contexte du Monaco Yacht Show avait un sens parce qu’on parle de la mer et qu’il faut évoquer les problèmes avec ses acteurs. Nous sommes en partenaria­t avec le Yacht Show pour avancer sur les pratiques du yachtisme de grand luxe ou le développem­ent de bonnes pratiques environnem­entales. Notamment avec le Wood Forever Pact, qui essaye de convaincre les constructe­urs d’utiliser des bois certifiés car il y a des gros problèmes de pillage du Teck dans les forêts malaisienn­es ou du Myanmar »,

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Les deux fondations oeuvrent pour les aires marines protégées.

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