Gemluc: des dons et des actions contre le cancer
L’association finance la recherche et du matériel dernière technologie pour repousser les limites de la maladie. Un soutien primordial pour les médecins… et les patients
Au cours de leur vie, un homme sur deux et une femme sur trois ont un cancer. Aujourd’hui, il y a des gens qui guérissent ; d’autres qui vivent avec leur maladie quarante ou cinquante années durant. Mais on pourrait guérir encore beaucoup plus de patients. » Le docteur Béatrice Brych, présidente du Gemluc (Groupement des entreprises monégasques dans la lutte contre le cancer) depuis juin 2007, s’attache à trouver des fonds et à concrétiser des projets pour faire reculer les limites imposées par la maladie. Aider les malades, c’est aussi aider les chirurgiens et les spécialistes afin qu’ils bénéficient d’un matériel à la pointe de la technologie ou de fonds pour leurs travaux de recherche. Au Centre scientifique de Monaco, en 2016 et 2017, l’équipe de Jacques Pouysségur travaille sur le cancer du pancréas. «En agissant sur un gène transporteur d’un acide aminé essentiel, les chercheurs ont obtenu une mort foudroyante des cellules cancéreuses par abolition de leurs défenses antioxydantes. Cette découverte, une fois adaptée au traitement du cancer pancréatique, serait d’un bénéfice considérable», explique le docteur Brych.
euros pour opérer en D
Au Centre hospitalier Princesse-Grace, « Nous ne recevons aucune subvention,
Notre seule source, ce sont les dons. » « Sur la base du volontariat, chaque salarié donne, chaque mois, au moins ou euros prélevés directement sur sa feuille de paye. L’employeur abonde en doublant cette somme qui est reversée au Gemluc. Plusieurs centaines de salariés dans les secteurs de l’assurance, l’hôtellerie ou la médecine sont donateurs. Au CHPG par exemple, ils sont quelque ils sont également de plus en plus à lancer: « Ça, c’est grâce au Gemluc. » C’est ce que lance le docteur Philippe Brunner, chef de service en radiologie interventionnelle, lorsqu’il guérit des patients atteints de certains cancers par la cryothérapie grâce à des sondes non remboursées par les caisses sociales et financées par l’association en 2015. Dernier investissement réalisé: la colonne 3D pour le docteur Maurice Chazal, chef de service en Chirurgie générale et viscérale. Un don de 150 000 a été fait en 2016 pour équiper la salle Lutter contre le cancer du pancréas : c’est l’objectif du Centre scientifique. Ici, pour poursuivre la recherche, remise de euros, en février dernier avec le professeur Denis Allemand, Mélissa Vucetic, le professeur Patrick Rampal, le docteur Béatrice Brych présidente du Gemluc , le docteur Jacques Pouysségur et Eric Heremans, conseiller du Gemluc.
. » Gemluc d’opération. L’appareil est entré en service en janvier 2017 et permet au chirurgien de voir les plans tissulaires dans les trois dimensions, permettant un geste plus aisé et plus précis. « Nous avons déjà opéré une soixantaine de patients avec cette colonne, explique le docteur Chazal. En France, une cinquantaine d’établissements utilisent cette technique. » « C’est un progrès exceptionnel », estime le docteur Béatrice Brych. Pour la fin de l’année, le Gemluc a décidé d’aider le service d’Urologie du docteur Hervé Quintens. «Il s’agit de financer une sonde d’échographie (26 000 euros), un urétéroscope souple (35 000 euros) et un équipement pour favoriser l’énucléation tumorale au laser (27 000 euros) pour ôter une partie de la tumeur par voies naturelles. » Soirée de l’Espoir, le 15 novembre, à l’Automobile Club. Tarif : 400 euros. Gemluc : 15 avenue de Grande-Bretagne. Tél. +377.93.30.98.60. gemluc@gefluc.org « L’année dernière, nous avons récolté quelque euros. Cette année, le Pr Joël Guigay, directeur de Lacassagne, sera un de nos orateurs. »
«Cesontles petits ruisseaux qui font des grandes rivières. »