eRallye: un final contrarié et de beaux gagnants
Un accident de la circulation a neutralisé l’ultime épreuve de la course dans la nuit de samedi à dimanche. Au finish, Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel se sont imposés avec leur Tesla S
Un sans-faute. Ou presque. Les organisateurs du 2e eRallye de Monte-Carlo garderont une fausse note de cette cuvée 2017 achevée hier. En effet, dans la nuit de samedi à dimanche, la dernière épreuve spéciale a du être ajournée suite à un accident de la circulation sur la route de Lucéram qui a bloqué la voie où devait circulait les concurrents, à l’assaut du col de Turini. « La dernière épreuve a été gâchée mais dans l’ensemble nous sommes satisfaits de l’ensemble de la course qui s’est déroulée dans une bonne ambiance », confie Christian Tornatore, commissaire général de l’Automobile Club, «et nous avions tout fait pour augmenter notre qualité d’organisation pour cette compétition où la technique prime sur le sportif » En effet, nerf de la guerre, la recherche de points de recharge pour nourrir les batteries des véhicules était primordiale pour éviter la panne sèche.
Venus du Cantal
Un besoin qui n’aura pas handicapé Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel. Le couple, au volant de leur puissante Tesla S – 500 kilomètres d’autonomie – s’est imposé en tête des 38 équipages au classement général final, conclu sur les positions de la sixième épreuve spéciale, la septième ayant été annulée. Une joie pour le tandem, venu du Cantal, qui participe depuis 2015. « J’ai fait plusieurs rallyes dans les années 80, puis des rallyes historiques et c’est à Monaco que j’ai découvert les rallyes à énergies renouvelables », raconte Didier Malga. Tellement investi qu’il est créateur du championnat de France des énergies nouvelles, «une discipline sportive innovante et nous aurons douze épreuves en 2018 ». En deuxième position, Piotr Moson et Jérémie Delran, au volant d’une BMW I3, ont rejoint le podium. Les compères, après une quatrième place l’an dernier, avaient misé sur leur arrivée sur le podium. « Ça fait plaisir, nous avons eu une super météo, une super organisation et nous avons roulé sur de belles routes », conclut le duo. Sur la troisième marche, Frédéric Mlynarczyck et Christophe Marques, qui roulaient avec un Toyota Mirai à hydrogène, ferment le podium. En attendant l’année prochaine, davantage de concurrents ?