Le e Salon de l’automobile veut tirer les leçons du er
Le 2e Salon international de l’automobile de Monaco (Siam) se tiendra du 15 au 18 février 2018. Thierry et Nicolas Hesse, les organisateurs, comptent apporter améliorations
Sans être un éclatant succès sur toute la ligne, le 1er Salon international de l’automobile de Monaco (Siam), qui s’est tenu sur trois sites de la Principauté en février dernier, a gagné son pari. Celui de créer un nouvel événement dans le monde de l’automobile, à partir d’une page blanche. En accueillant 50 marques exposantes et en affichant une fréquentation de 35 000 visiteurs, Thierry Hesse, coorganisateur de l’événement avec son fils Nicolas, affirme que c’est «un bon résultat ». Ce n’est pas un néophyte en organisation de salons automobiles qui le dit mais l’ex-commissaire général du Mondial de l’Auto pendant vingt-cinq ans. Respect. En connaisseur affûté du milieu, Thierry Hesse se lance avec son fils – le directeur général du Siam – dans l’organisation d’une deuxième édition de ce salon monégasque dédié aux véhicules écologiques et innovants – l’ADN de Monaco –, dont la date est d’ores et déjà arrêtée : ce sera du 15 au 18 février. Dans la foulée des élections nationales, comme les observateurs avisés de la vie publique monégasque l’auront tout de suite vu.
Les nouveautés
En expert de l’organisation de salons autos, Thierry Hesse a retenu les leçons de la première édition du Siam. Entendu des critiques, identifié des erreurs qu’il convient de corriger pour améliorer ce rendezvous. Son fils et lui en ont identifié sept.
La date
« En 2017, le salon tombait pendant les vacances scolaires. Des marques nous ont dit que c’était dommage, que des clients n’avaient pas pu venir pour cela », reconnaît Thierry Hesse. Le 2e Siam se situera hors vacances scolaires.
Le lieu
À l’origine, Thierry et Nicolas Hesse avaient imaginé un salon réparti sur une dizaine de sites de la Principauté. Puis, quelques semaines avant l’ouverture du Siam, ils avaient réduit la voilure et mis sur pied trois sites d’exposition – place du Palais, place du Casino et, surtout, port Hercule –, reliés par une navette électrique. « En raison de l’affluence, l’attente des navettes était trop longue, rappelle Nicolas Hesse. Comme les travaux sur le port ont bien avancé, nous allons tout concentrer sur l’esplanade. » Ce qui offrira une surface d’exposition encore plus importante qu’en 2017.
Les horaires
En 2017, le salon fermait ses portes à 19 h. « On nous a dit que c’était trop tard, indique Thierry Hesse. On fermera à 18 h en 2018. »
Risque climatique
Ils ont eu des sueurs froides, les Hesse, en février dernier. Il a plu toute la semaine précédant le salon. La météo prévoyait également une inauguration très humide. Finalement, par miracle, le soleil a brillé pendant tout le salon. Ce risque-là, Thierry Hesse ne veut plus le prendre : «La surface d’exposition du salon sera entièrement recouverte par une énorme tente. »
Montée en gamme
Le fait de recouvrir le salon et de tout réunir en un seul et même lieu participe d’une volonté affirmée de monter en gamme. « Nous allons également organiser des soirées sur place», ajoute Nicolas Hesse.
Plus de voitures écologiques et innovantes
« Nous essayons d’imposer aux constructeurs de présenter leurs modèles les plus écologiques et les plus innovants, explique Thierry Hesse. Nous voulons avoir un maximum de véhicules de luxe hybrides et électriques. Cela correspond à l’image de la Principauté et à la volonté du prince Albert. C’est aussi toute l’originalité de notre salon. »
Plus de concept cars
C’est la volonté de Nicolas Hesse. Présenter le plus de concept cars possibles, comme la Trézor de Renault en 2017. « C’est important pour les marques mais aussi pour le public. Un concept car, c’est un spectacle. »