Novembre, le mois rêvé pour arrêter de fumer?
La Principauté s’allie à la campagne française du mois sans tabac avec un cortège de bons conseils et d’actions de proximité pour aider les fumeurs à décrocher
Il l’affirme : « ce défi collectif, le plus grand jamais organisé en France, travaille sur la dynamique de groupe et l’effet d’entraînement d’arrêter ensemble la cigarette ». Le docteur Mohamed Mouhssine, chef de service adjoint en pneumologie au CHPG, recommande de prendre part au mois sans tabac, qui démarre le 1er novembre. Déjà éprouvé depuis 2012 par la Grande-Bretagne, le principe a séduit le département des Affaires sociales et la Santé, qui s’est adossé à la campagne française, comme l’an passé, menée par Tabac Info Service. En 2016, pour la première année, 180 000 participants avaient été enregistrés en France et à Monaco. Et une frange de résultats positifs.
Chances multipliées par cinq
« Novembre est une période propice pour arrêter», continue le docteur Mouhssine, « ne me demandez pas une explication scientifique mais nous avons constaté que les gens qui arrêtaient de fumer en octobre ou novembre avaient moins de chances de reprendre ». Un mois de contrainte vu comme un déclic pour laisser de côté définitivement la cigarette. Au-delà de 28 jours d’abstinence, les chances d’arrêter de fumer de manière permanente sont multipliées par cinq. Comme en politique, la précampagne pour participer à cette dynamique
a démarré depuis septembre en sensibilisant tous les professionnels de santé à Monaco, « mais il est encore possible de rejoindre le mouvement pour démarrer le 1er novembre ». En parallèle, les équipes du CHPG projettent des actions de proximité pour accompagner le mouvement. La consultation pour l’aide au sevrage tabagique reste à l’écoute et des kits gratuits sur l’arrêt du tabac sont disponibles
en pharmacie. Et le lien se poursuit ensuite. « Les gens qui ont participé l’an dernier continuent d’être coachés. On ne devient pas non-fumeur, on demeure un ex-fumeur », commente Mohamed Mouhssine, qui inclut même les petits consommateurs. «Iln’ya pas de petit fumeur, le tabac est mauvais quelle que soit sa consommation. Nous considérons comme fumeur quelqu’un qui aurait fumé ne serait-ce qu’une centaine de cigarettes dans sa vie ». Pour participer, trois manières de s’inscrire : en appelant le 39.89 (numéro gratuit depuis Monaco) ; ou allant sur le site web www.tabac-infoservice.fr ou bien encore, en téléchargeant l’application pour smartphones de Tabac Info Service.