Bac : “Les mentalités sont prêtes”
Un recteur, quatre journalistes
On arrive au bout d’une logique, d’un système. Ce bac doit être inscrit dans le XXIe siècle, il doit parler fortement aux familles. Je pense que les mentalités sont prêtes. La réussite des étudiants se prépare avec un bac qui a du sens. Le fait de se concentrer sur du contrôle continu et quatre matières majeures, c’est la meilleure manière d’envisager les choses.
L’écriture inclusive, une mauvaise idée pour de bonnes raisons ? L’écriture inclusive est une volonté d’établir une réponse à une problématique égalitaire. Le débat est passionné. Notre ministre s’est plutôt prononcé en sa défaveur. Pour s’exprimer, on a deux forces symboliques, les images et la langue. Je crois que les problématiques d’égalité sont avant tout portées par nos représentations en termes d’images et pas par la langue. La finalité de la compréhension en serait-elle améliorée ? L’écriture inclusive est un enjeu politique, mais c’est avant tout l’objectif de la compréhension qu’il faut pouvoir atteindre. Le principe de la méthode est d’être dans une matérialisation des mathématiques. Cela ne permet pas d’apprendre plus vite les maths, c’est une autre manière d’envisager la logique mentale. Cela produit de très bons résultats, durables. On voit que c’est une méthode qui ne peut être mécaniquement appliquée partout. Il faut y être formé, mais cela peut être un des objectifs à atteindre si on veut remonter dans les classements au niveau français. Aujourd’hui, trois établissements dans les AlpesMaritimes avec deux classes chacun. Mille cinq cents classes l’expérimentent en France. L’école de Vallauris a désormais un an d’expérience. De gauche à droite : Denis Carreaux, directeur des rédactions du groupe NiceMatin ; Patrice Maggio, directeur adjoint des rédactions ; Véronique Mars, reporter, spécialiste des questions d’éducation ; Grégory Leclerc, reporter à Nice-Matin.