Monaco-Matin

Ces grandes nations restées sur le carreau

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 : l’Espagne de Di Stefano

Naturalisé espagnol, Alfredo Di Stefano, d’origine argentine, endosse le maillot de la Roja fin janvier 1957. Mais l’Espagne, pourtant favorite de son groupe, ne parvient pas à se qualifier pour le Mondial195­8 en Suède. Pendant les qualificat­ions, la défaite inaugurale contre l’Ecosse lui est fatale. L’Espagne échouera à un point des Ecossais.

 : le Portugal d’Eusebio

Le Portugal a raté plusieurs Coupes du monde ou Euros. Pour celui de 1970 au Mexique, la déception est à la hauteur de la réputation de la star de l’équipe, Eusebio. Le Ballon d’or 1965 avait fini meilleur buteur du Mondial-1966 avec 9 réalisatio­ns, les Portugais terminant 3es. Cette fois, la Seleçao passe complèteme­nt à côté en éliminatoi­res. Le Portugal manquera aussi la Coupe du monde 1998 en France, en dépit de la génération dorée de Luis Figo, Rui Costa et Joao Pinto.

 : la décennie noire de l’Angleterre

Capitaine et champion du monde avec l’Angleterre en 1966, le défenseur Bobby Moore veut participer à un dernier Mondial, en 1974 en Allemagne de l’Ouest. Dans un groupe à trois avec la Pologne et le pays de Galles, pour une seule place qualificat­ive, les Anglais ne remportent qu’un seul match, et ne finissent que 2e derrière la Pologne. L’Angleterre rate ensuite l’Euro-76 et le Mondial-78.

 : la France de Papin et Cantona

La prestigieu­se génération de JeanPierre Papin et Eric Cantona rate la Coupe du monde 94 aux Etats-Unis, pour cause de défaite in extremis contre la Bulgarie (2-1) d’Emil Kostadinov. Le 17 novembre 1993, au Parc des Princes, Kostadinov éteint tous les espoirs français d’une frappe sous la barre transversa­le à la dernière seconde qui donne la victoire à la Bulgarie (2-1). Les Bleus n’avaient pourtant besoin que d’un nul...

, , ... Désillusio­ns Oranje

3es du Mondial-2014, les Pays-Bas ne verront pas la Russie cet été. Cet échec est loin d’être le premier pour les Oranje. Au titre des plus grandes déceptions, la génération des Van Basten, Rijkaard ou Gullit qui manque la Coupe du monde 1986 au Mexique. Ils se rattrapero­nt en remportant l’Euro deux ans plus tard. Autre échec majeur, le Mondial-2002 (Corée du Sud et Japon) malgré des joueurs de la trempe de Davids, Overmars, Seedorf et Van Nistelrooy. « Je voulais continuer à jouer en amateurs, Physiqueme­nt, je me sens bien. J’espère être rapidement compétitif et me faire plaisir avec mon nouveau club.»

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(Photo A. D.) Seri (de dos) a beaucoup travaillé physiqueme­nt hier matin.

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