Un réveil trop tardif
Avec une attaque longtemps en berne, les Aigles ont raté le coche chez un adversaire qui a assuré l’essentiel sans fanfaronner. Si la victoire contre Bordeaux (5-2) a remis un coup de boost à l’ensemble, Nice n’a pas mis assez d’ingrédients pour empêcher un 4e revers de rang hors de ses bases. Grâce aux trois arrêts de brio de Sergei Khoroshun, les Aigles de Nice étaient parfaitement bien rentrés dans leur match. Ni les deux exclusions, ni les velléités adverses n’altéraient la rigueur à toute épreuve des visiteurs, solidement installés dans la rencontre. Malgré
un manque de discipline criant en début de deuxième période, où les infériorités numériques se multipliaient – quatre consécutive – Nice gardait le cap malgré la possession adverse. Mais à force de retarder l’échéance, les Azuréens finissaient par plier sur une inspiration signée d’Elie Marcos (1-0, 33’49). Au lieu de repartir à l’attaque, Nice accusait le coup et heureusement que son rempart Khoroshun multipliait les parades pour éviter le KO juste avant la fin du second tiers (17’45, 19’56). Prenant possession des lieux dès l’entame de la 3e période, Anze Kuralt récompensait la domination nordiste (2-0, 41’14). C’était alors – enfin – le moment où les hommes de Stanislav Sutor se réveillaient pour mettre le danger dans le camp picard, mais Buysse était irréprochable à plusieurs reprises. Finalement, Vrielynck passait par là pour relancer la machine niçoise (2-1, 54’30). Résultat : cinq dernières minutes de forte pression pour chercher l’égalisation. Mais le réveil était trop tardif pour bousculer la hiérarchie.
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