Une nouvelle panne géante provoque la pagaille à la gare Montparnasse
Quatre mois après un incident majeur, le trafic a été interrompu, hier dans cette gare parisienne, à cause d’un problème technique. La ministre des Transports a convoqué le p.-d.g. de SNCF Réseau
Un nouveau problème technique a provoqué, hier, l’interruption totale du trafic dans la gare Paris-Montparnasse très fréquentée en cette fin de week-end. Ce qui a engendré l’exaspération des voyageurs. Cet incident intervient quatre mois après une panne de signalisation qui avait provoqué une pagaille monstre pendant trois jours dans cette gare de la capitale.
Un « bug informatique »
Le trafic reprendra normalement ce matin, a indiqué en fin d’aprèsmidi Alain Krakovitch, directeur général de SNCF Transilien, sans pouvoir donner dans l’immédiat le nombre d’usagers pénalisés ni le nombre de trains concernés. «Les Transiliens vont reprendre ce soir [hier soir, ndlr] progressivement, et puis demain [aujourd’hui, ndlr] à la première heure, c’est-à-dire les premiers TGV vers 6 h du matin reprendront », a déclaré hier soir Patrick Jeantet, le p.-d.g. de SNCF Réseau, indiquant que la panne était « réparée ». Alain Krakovitch a expliqué que la panne avait été causée par un « bug informatique » dans la mise en service prévue ce week-end d’un nouveau système permettant d’augmenter le nombre de TGV au départ de Montparnasse. Cette mise en service devait s’achever hier à midi, mais un « problème informatique » a provoqué la perte de la commande à distance des installations de sécurité de la gare, touchant le système de signalisation et d’aiguillage. Cela a mené à l’interruption totale du trafic pour les trains en provenance et à destination de Montparnasse, laissant des milliers de personnes sur le carreau. La SNCF prévoit encore des tests, ce qui explique que le trafic ne reprenne que lundi, selon Alain Krakovitch.
Entre colère et inquiétude
En milieu d’après-midi, le hall de la gare était bondé de voyageurs, valises au pied et yeux rivés sur leurs téléphones portables pour avertir leurs proches de leur retard ou trouver une solution de repli. Les bornes automatiques étaient prises d’assaut pour échanger les billets, et les agents d’accueil de la SNCF étaient assaillis de questions par des voyageurs partagés entre colère, impatience et inquiétude.