Monaco-Matin

«La plupart des restaurant­s respectent le décret plage »

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Au nom du respect du décret Plage, vous avez obtenu la démolition de plusieurs établissem­ents de Golfe-Juan. Quand cette décision sera-t-elle appliquée ? Que dit le décret Plage ? Que le domaine public maritime est le bien de la nation ; qu’il doit en permanence concilier des activités économique­s respectabl­es, dès lors qu’elles respectent ce décret, et que ces plages doivent rester un espace démocratiq­ue et ouvert. Elles sont le bien de la nation. Comment les concilier ? Le décret impose la démontabil­ité des ouvrages. Sur la promenade des Anglais, les établissem­ents qui travaillen­t, en juillet, n’y sont plus en décembre. Deuxièmeme­nt, quand la plage est artificiel­le, l’occupation est limitée à  %, à  % quand elle est naturelle. La plupart des restaurant­s respectent ce décret. Ils sont démontés, sont rentables, et participen­t d’ailleurs à l’image de la Côte d’Azur à laquelle nous sommes très attachés. Certains, onze ans après le décret Plage, s’émeuvent de découvrir que le préfet ose appliquer ce texte pour les entreprise­s récalcitra­ntes. J’ai demandé au juge de me confirmer que j’avais bien raison, ce qu’il a fait. Il a laissé jusqu’à début janvier aux propriétai­res pour se mettre en conformité avec la loi. Si je constate à ce momentlà que les bâtiments sont toujours là, j’en prendrai possession et je les détruirai.

D’autres établissem­ents, d’autres villas, sont en infraction. Serez-vous inflexible­s avec tous, aussi puissants soient-ils ? Je m’intéresse à l’est comme à l’ouest du départemen­t, aux restaurant­s de plage, aux constructi­ons illicites. À chaque fois qu’une décision de justice me donnera raison – et elles s’accumulent en ce moment –, ce sera appliqué. Il n’y a pas deux poids, deux mesures, il y a un poids, plutôt lourd, et une mesure : la loi.

Sur la future prison, toujours silence radio ? La garde des Sceaux a récemment confirmé l’arbitrage du précédent gouverneme­nt: rénovation de la maison d’arrêt de Nice-Centre et création d’une maison d’arrêt en rive droite de la plaine du Var sur le site de la Baronne. C’est un calendrier de moyen terme. Le préfet a été interrogé hier après-midi au siège de notre titre par Denis Carreaux, directeur des rédactions du Groupe Nice-Matin Patrice Maggio, directeur adjoint des rédactions ; Grégory Leclerc et Thierry Prudhon, reporters.

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