Monaco-Matin

Favre : « Ça vient gentiment »

L’entraîneur niçois relève des progrès dans son effectif, notamment chez les plus jeunes comme Srarfi ou Burner. Le technicien suisse a également répété qu’il finirait la saison au club

- W. H.

Le Gym va mieux depuis quinze jours. Après la victoire ramenée de Toulouse (1-2), le ciel s’est éclairci au-dessus d’un club encore engagé sur quatre compétitio­ns différente­s (L1, Ligue Europa, Coupe de France, Coupe de la Ligue). La tension était pourtant palpable hier en salle de presse lorsque Lucien Favre s’est installé au micro. Précédé de son président, passableme­nt agacé (voir encadré), le technicien suisse n’a pas non plus apprécié l’article paru dans l’Equipe au sujet de la rumeur Galtier. Et il l’a fait savoir à travers des réponses souvent courtes et un regard parfois noir envers ses interlocut­eurs.

Coach, dans quelle atmosphère est aujourd’hui le club ?

Ça va pas mal. On s’est déjà repris depuis un moment. On a encore deux matchs de championna­t à disputer. On se concentre sur Bordeaux avant de penser à Lille.

Bordeaux, une équipe en grande difficulté.

On sait ce que c’est. C’est une équipe qui va quand même récupérer quelques joueurs dimanche. Et quand ils sont tous là, c’est une bonne équipe. Sans discussion possible.

Vous récupérez Allan Saint-Maximin pour ce match ? Je ne peux pas vous dire encore. Comme sur deux ou trois autres cas.

A Lille, l’équipe n’a-telle pas réalisé sa meilleure période de ces dernières semaines en seconde mi-temps ? C’était déjà meilleur qu’en première mi-temps. Et c’est bien d’avoir réussi à un petit peu hausser le rythme en deuxième mi-temps malgré l’accumulati­on de ces dernières semaines.

Une émulation semble se créer dans le groupe, vous pensez avoir davantage de solutions dans l’effectif qu’en début de saison ? Il y a des retours de blessure, comme Cyprien, Saint-Maximin, et des garçons comme Srarfi, qui commencent à venir... On dit des choses, mais je suis le premier à mettre des jeunes. Mais il faut de la préparatio­n, on ne peut pas les lancer comme ça. Srarfi a  ans, il a beaucoup à apprendre et ça fait dix mois qu’il est là. Ça vient gentiment, et ça va durer encore d’ici qu’il soit vraiment un joueur de division . D’autres sont dans ce cas aussi. Certains arrivent gentiment mais sûrement. Burner, Malang (Sarr)... Après on verra. Je me rappelle d’un joueur à Gladbach’, je disais qu’il avait besoin de deux ans pour être prêt. Et ça a pris un an et demi jusqu’à ce qu’il joue. Je ne dirai pas qui c’est, mais c’est un exemple des délais.

Vous parliez de Burner, il est capable de jouer sur les deux côtés...

Oui mais c’est toujours mieux qu’un droitier joue à droite et un gaucher à gauche. Il peut s’adapter mais c’est bien aussi de l’installer dans les meilleures dispositio­ns.

Le président est venu apporter une précision au sujet de l’article paru dans L’Equipe ce jour. C’était important qu’il le fasse pour vous ? Je ne vais pas m’exprimer sur cette chose-là. Parce que ce n’est pas vrai, simplement. Je suis un peu déçu de ça.

Le président vous avait déjà confié ses intentions par rapport aux résultats ? Voilà, entre autres. Mais quand on va dans la nonverité, ça devient difficile après pour la confiance... (il fixe longuement un confrère).

Il a rappelé avoir certifié au vestiaire que vous resterez jusqu’à la fin de saison. Je l’avais dit quand on me parlait de Dortmund, je ne suis jamais resté un an dans un club.

Vous êtes en fin de contrat en . Ça veut dire que vous resterez encore une saison derrière ? Ah ça, vous savez, je ne peux pas répondre. On ne sait jamais ce qu’il se passe. On ne peut pas tout maîtriser.

Il faut de la préparatio­n pour lancer des jeunes”

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